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L’ex-époux était un dragon!

Samy. B. est un ex-mari de Souha. L. Il a, selon lui, toutes les bonnes raisons de le faire, par mesure de... rétorsion.

Cette situation persiste, malgré la présence de deux très beaux enfants innocents et qui n'ont pas encore compris pourquoi papa est constamment absent, mais qu'ils rencontrent, une fois par semaine, lorsqu'il passe les prendre pour la journée, au parc de la ville. Là, il se délecte de la présence de ses deux bambins, âgés respectivement de cinq et huit ans. Il assure qu'il n'avait plus revu les gosses depuis deux ans, mais la situation s'est nettement améliorée depuis que la justice s'en est mêlée.
En effet, il aura fallu une ordonnance du président du tribunal pour que madame veuille bien laisser l'ex voir ses enfants, dans la cadre de l'exercice du droit de visite, accordé par la loi! Depuis, l'ancien couple est rentré dans le respect de la loi. La haine réciproque a disparu. Les scènes de rue aussi avaient disparu, les week-ends, car, il y avait, à chaque vendredi, de la bousculade devant le logement des ex-beaux parents, pas du tout coopératifs, avant l'entrée en lice du bras de la justice. ´´Vous créez des problèmes en vous déplaçant chez votre belle famille, de créer des situations inexpugnables et vous trouvez le courage de crier à l'injustice.
C'est insupportable; vous entrez dans la bergerie en criant au chacal. Vous prétendez être un homme civilisé; montrez au moins, au monde qui vous entoure que vous êtes réellement un père digne, à défaut d'être un bon mari; alors s'il vous plait, ça suffit! Laissez vos proches, la justice, la police tranquilles!» L'inculpé tente de justifier ses dérives, jure qu'il n'a ni violé le domicile de ses beaux-parents, ni celui de son ex, ni injurier, ni menacer, ni insulter. Il débordera sur sa version en trébuchant: «Je voulais vider ma rancoeur car cette famille a refusé de me remettre mes enfants, chose que la loi m'offre!»
-Oui, dd'accord! Mais, vous pouviez vous ‘'venger'' en déposant une plainte pour non-représentation d'enfants, et vous auriez évité tous ces tracas!», tonne la présidente. La victime, le beau-père
70 ans, est prié de donner sa version des faits. Le vieux commence à bien raconter jusqu'au moment où se croyant assis dans un café maure des dédales de la vieille ville crache un sec et inattendu juron: ´´Je l'ai prié, Ya rab...´´ Le tout dit sur un ton désagréable que toute la salle avait cru que le vieillard venait de blasphémer! ´´Tout doux, tout doux, mon vieux pépé. On est dans une salle d'audience et votre statut de victime ne vous permet pas d'écart de langage!'' proteste la magistrate franchement au bord d'une ire justifiée. Le procureur, va de suite poser une question, histoire d'avoir une nette idée sur la violation du domicile, les menaces, les insultes et le brandissement de l'arme blanche étant prouvées. ´´Dites-nous un peu, cheikh, où se trouvait l'ex-beau fils, au moment des menaces?´´ Le grand papa affirma qu'il se trouvait sur le palier supérieur, séparant l'intrus des voisins, de trois mètres. La juge est effectivement fixée. Elle en profite pour exécuter un n° en vue de démontrer qu'une personne qui entre dans une ire inutile, peut proférer des menaces qu'elle regrettera: ´´Il nous a menacés de mort!´´ dit, pour la dernière fois la victime. Plus tard, en fin d'audience, les deux conseils joueront à fond leurs rôles de défenseurs. La première avocate prie surtout le tribunal, que le prévenu se calme et instaure la paix pour tout le monde. Le second à tout fait pour corriger les faits. Il sait que les menaces à l'aide d'une arme blanche, sont graves et punissables à souhait! Cette position est insupportable, surtout que le procureur avait requis sans état d'âme, une peine d'emprisonnement ferme de six mois assortie d'une forte amende. Samy ne comprend pas sur place, pourquoi il est victime de non-représentation d'enfants, et qu'il soit l'objet de poursuites, avec un gros risque d'aller en taule, pour la simple raison de vouloir voir et sortir ses gamins! Il l' a d'ailleurs fait entendre à la présidente de la section correctionnelle du tribunal, mais la réplique de la juge brune, allait le remettre à sa place. «Vous n'êtes pas ici, pour avoir voulu prendre vos enfants! Non! Vous êtes ici, pour vous être déplacé de chez vous, situé à 25 km de la maison de vos beaux-parents, pour vous en prendre à votre ex-femme, la menacer, l'insulter, l'injurier et vouloir créer le désordre public, devant des témoins qui ne vous connaissent point!» La mise au point effectuée, la magistrate demande aux avocats d'intervenir sans fard, les faits étant clairs. Avant de passer à l'annonce de la mise en examen, de l'affaire du jour, elle demande à l'inculpé Samy de prononcer le dernier mot que la loi lui confère. Et ce sera d'ailleurs la peine requise par le parquetier, qui sera retenue par le tribunal. C'est lourd pour un gars costaud qui n'a peut-être pas avalé le dur fait, que son ex refasse sa vie, si rapidement, plus qu'on ne veut pas le laisser voir ses deux enfants. 

De Quoi j'me Mêle

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