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L’émigré se dérobe à ses...

Amouri. H.A. est un émigré de 70 piges et des poussières, qui a remis madame à ses parents au bled, au centre de Tamourth, et vit en concubinage avec une Marocaine de 55 ans dans le Bassin… parisien !

Evidemment, cette situation a ouvert une brèche dans la petite famille de sept personnes, et l'autre, plus grande, plus large, donc, plus ouverte aux multiples blessures causées par l'égarement de ce vieux monsieur qui, non seulement refuse son âge, cherche une seconde épouse en France et semble ne pas vouloir reculer en vue de sauver les siens de la honte, avant le déchirement voulu par le patriarche. «C'est un destin qui nous a frappés!» se lamente son cadet marié, un employé costaud et papa d'une fillette d'un an!
Le statut personnel demeure, qu'on le veuille ou non, la «bête noire des magistrats du siège. Un dossier de ce genre, reste une véritable «bombe humaine» entre les mains d'une juge ou d'un juge appelé à arbitrer, puis à trancher dans une histoire qui repose souvent sur l'amour, qui aura mal tourné! Les sentiments s'échappent du Palais de justice pour aller se réfugier effrontément, dans le Code et donc, la «Chariaâ! C'est connu et reconnu, est un sujet trop sérieux pour s'amuser avec!
Le comble, c'est que ce grand père et père de cinq très beaux enfants, bien installés et menant une belle vie au pays, a poussé le bouchon très loin dans sa manière de traiter sa femme, soumise à un point qu'elle a longtemps caché,les plus mauvais et exécrables moments, passés aux cotés de son époux. Elle a tout supporté avec cet homme partisan de «Bacchus»! Il ramenait même de l'alcool à la maison.
Heureusement, R.N. l'épouse a su tenir au bon moment ses enfants et les éloigner très loin, avec doigté des fléaux qui détruisaient le papa. Cette mère de famille qui tirait vers les 60 ans, commençait à avoir peur pour l'avenir de ses enfants, malgré qu'ils soient mariés et donc, ayant assuré leur avenir. Cependant, il y avait un os et un dur! Cette histoire d'accusation d'adultère ne semble pas faire l'unanimité dans les deux familles. R.N. était connue et appréciée pour son amour de la famille et surtout celui de ses enfants!
L'adultère est,semble-t-il, le «mouton noir» des juges du siège par l'acceptation et l'impossible et difficile application de la loi divine, qui reste incompréhensible par l'absence de jurisprudence, sachant très bien que tout ce qui a été dicté par Allah, ne peut être dévié par l'homme, un immense savant, fut-il! «On ne touche jamais un texte tombé du ciel!» lance, avec un tremblement des narines, Cheikh, un très vieil imam de la zaouïa du coin! Pour établir un cas flagrant d'adultère, il faut mille et une preuves palpables et des «témoins»! C'est dire si Allah a tout prévu afin qu'il n'y ait pas d'exagérations, d'allégations ou de mensonges à faire vibrer, lézarder, tomber et écrouler des foyers, en brisant des familles entières!
Le juge n'est pas là pour écouter les histoires d'amour qui finissent mal comme dans les films indiens. Il est plutôt là pour déterminer l'adultère. L'adultère est un très grave délit difficile à situer car les conditions divines sont indéboulonnables et personne ne peut déjouer la «Charia'». Après avoir détaillé le cas d'adultère de son épouse, Amouri attend le verdict! Mais le juge ne l'entend pas de cette oreille! «Donnez-nous une autre version des faits, la vraie, parce que celle-là, est rejetée et considérée comme nulle et non avenue. Un long et lourd silence s'abat sur l'assistance et l'inculpé se mord les phalanges.«Mon mari est comme cela et n'est pas prêt à rengainer ses armes et cesser la ‘'chasse''»! dit la femme qui regarde autour d'elle, comme quelqu'un qui vient de voler un objet cher et qui ne veut pas qu'on le voit. L'homme qu'elle connaît doit constamment avoir à l'oeil et ce boulot n'est pas le mien tourné à cause du seul comportement du mari, malade de gonzesses qu'il pêche au gré des évènements! Une vie normale avec ce chaud lapin qui adore chasser loin de chez lui. La dame est décidée à aller jusqu'au bout de la rupture, car elle a tout entrepris avec soi-disant un mariage d'amour, qui a mal tourné.
La femme expliquera plus tard devant l'expérimentée présidente de la section «statut personnel» du tribunal du coin, que le seul grief qu'elle retient contre son époux, est qu'il soit un chaud lapin difficile à rappeler à la raison: «Maintenant depuis plus de quinze ans, et même bien avant le mariage, il était redouté par la famille, pour ses actions néfastes, qui durent depuis, maintenant, près d'un demi-siècle!» dira au prétoire, l'épouse ulcérée par tant d'effronterie! L'affaire est mise en examen.

De Quoi j'me Mêle

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