{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Et le destin fit le reste!

Un accident est vite arrivé! Un accident mortel l'est encore plus! Un accident de la circulation routière est souvent une énigme, car les cas sont quasi quotidiens!

Que s'est-il réellement passé le mercredi 22 juin 2022, lorsque Kassem. E. un jeune homme de dix-neuf printemps traversa en courant l'autoroute, qui ne connaissait pourtant pas, à cette heure du début de l'après-midi, une grande circulation? Au-dessus d'une passerelle, reliant deux grands quartiers de la ville, un témoin a tout vu du sinistre. Le comble, c'est que le monde qui constate et commente les accidents de la route, les condamne, sans appel. Il n'empêche de voir assez souvent, ces mêmes chauffeurs, une fois la route reprise, de filer, tels des flèches vers le néant, oubliant aussitôt le drame auquel ils venaient de prenre acte. Le monde, d'aujourd'hui, n'est plus celui d'il y a un demi-siècle! Eh, oui!
La preuve nous est fournie chaque jour qui passe et ce, depuis des décennies! Deux mois après le sinistre, Abidi. H. un jeune revendeur d'instruments de chirurgie est debout, immobile, glacé comme au jour de ses funérailles, face au président de la section correctionnelle du tribunal, pour répondre d'un stupide accident de la route, qui a connu la semaine dernière un lourd bilan noir: quarante et un morts et plus de mille huit cent cinquante deux blessés et plusieurs d'entre eux, sont des handicapés à vie! Le procès de mardi dernier, a vu un jeune chauffeur, raconter comment un jeune homme est venu se jeter pratiquement sous les roues de la cylindrée. Evidemment, le défunt Akili.D. n'est plus là pour raconter les faits qui restent et même, le destin restera le témoin-muet du drame de la route! Tout comme sa pauvre et inconsolable mère, présente à l'audience, voir un peu de près la tête de celui qui a écrasé son petit Kassem, son jeune fils unique, qu'elle ne pourra plus jamais réveiller tous les matins, avant de le saluer avant de le voir la quitter pour le lycée, situé à plus de huit hectomètres de la maison familiale. Désormais, la veuve Akila. F. ne reverra plus jamais son unique enfant lycéen, remplir la maison et la laisser, seule avec les impérissables souvenirs d'une maman prévenante, aimante, mais aussi, aussi désespérée que martyrisée! Elle a bien suivi les propos du chauffeur, devant le tribunal. Elle a senti la douleur du gus, mais aussi, paradoxalement, la sincérité de cet homme à l'accent étranger à la région. Elle avait noté les regrets du chauffeur, qui n'avait d'autres choix que de lancer haut et fort, que le jeune homme est sorti, tel un coureur de fond à la fin d'un sprint: «Il voulait probablement aller plus vite que les voitures qui arrivaient, lancées, confiant par le petit nombre de véhicules roulants dans les deux sens, tous feux éteints, car, dans cet endroit, il n'y a pas de limitation de vitesse!».
«Je n'ai rien vu venir de loin» a affirmé l'inculpé, qui a assuré que c'était au moment où il achevait la montée qui se terminait par un large virage. Le jeune homme marqua une pause qui parut être une éternité, avant de reprendre son récit, hachuré de gros sanglots, signe évident de regrets et de remords inutiles, puisque feu le lycéen Kassem n'est plus ici pour lui demander des comptes. Quoique, la responsabilisé de l'accident relève, sans aucun doute, de la seule et unique responsabilité du défunt.
L'inculpé d'homicide involontaire, fait prévu et puni par l'article 288 du Code pénal, n'a, à aucun moment, été la cause du drame: «Le défunt a surgi, entamant pourtant, un inutile sprint, ce qui ne le sauvera pas. Lorsque les policiers arrivèrent sur les lieux, ils comprirent vite les atrocités du destin! Le jeune inculpé n'a pas fait attention aux sanglots de la mère, qui était carrément en transe. Ce qui permettra à la policière de service de vite l'évacuer hors de la salle d'audience, après le regard du tribunal. Le procureur entama son réquisitoire, par les condoléances à la famille du défunt, regrettant au passage, «l'excès de vitesse et l'étourderie des piétons qui n'ont pas toujours compris ce que signifie la vigilance dans la rue et sur les routes: «Si les uns et les autres respectaient la vie d'autrui, et si les gens se pliaient à l'application sereine des lois, faisant fi, des mauvais tours que peut jouer le destin, qui frappe sans avertir les familles, tous les jours qu'Allah crée»! Après avoir encore une fois déploré que malgré les mille et une recommandations de la police judiciaire, les accidents se multiplient à une folle allure: Il réclamera l'application de la loi, lors de l'inévitable mise en examen du dossier, sous quinzaine.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours