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Déchirure à la veille du Ramadhan!

Voilà un couple qui s'est volatilisé à la veille du Ramadhan 1444, une date de rassemblement et non d'écartèlement des familles.

Neuf ou dix jours avant l'entrée du sacré mois... sacré de Ramadhan 1444, les audiences consacrées au «statut personnel», perdent de leur superbe, et arrivent provisoirement, en fin de cycle, car en plus du mois de jeûne, c'est l'arrivée des premiers jours du printemps 2023. Une malheureuse affaire de divorce va clore l'audience «statut personnel» du tribunal du coin, par la lecture en audience publique ce dimanche 12 mars 2019. Il s'agit d'un vieux couple, car unis très tôt, par la volonté des parents, qui ont tenu au mariage de leurs enfants, comme la tradition le voulait, il y a bien longtemps. Un mariage qui a marché jusqu'au jour où un matin, les tourtereaux ont remarqué une lassitude qui ne disait pas son nom. Le quotidien aidant, les deux époux ont constaté avec une amère et fade constatation, que les relations «bilatérales» n'avaient plus le même mordant. Madame éprouve soudain le désir de sortir tous les soirs, faire du lèche-vitrine, au centre-ville, mais Monsieur, lui, est plutôt pantouflard et s'accroche à ses programmes télé, que l'épouse considère comme nuls! De malentendu au refus de l'un et de l'autre, Goucem. G.J. et Hami. G. s'éloignent l'un de l'autre. Le couple n'arrive même plus à communiquer normalement. Lorsqu'ils discutent, on a l'impression qu'ils se disputent.
Les jours s'écoulent sans rien voir venir à l'horizon, et le bateau coule inexorablement. Le couple ne se débat même pas pour sauver la grave situation. Le séisme arrive, alors que, pourtant avec deux ados, la petite famille, est en voie de désagrégation... Hami. G. est l'époux.IL est debout à la gauche de Goucem. G-J. L'épouse, pour quelques minutes avant le prononcé de la rupture commencée il y a deux mois de cela, lorsque la mère introduisit une demande de divorce à l'amiable. Une séparation en douce, sans cris, ni menaces, ni insultes, ni rien. Les seules victimes de ce désastreux et dévastateur séisme, restent les deux «mômes» mis au monde en vingt-huit ans d'union, jusque-là harmonieuse et tranquille. Le couple est uni depuis plus de trente-neuf ans, car d'abord voisins, fiancés et mariés en 1999, en pleine euphorie de l'élection présidentielle, avant le retrait des huit «cavaliers» de la course au palais de Mouradia. C'est curieux, la cassure du couple a eu lieu pour des raisons que nous ignorons, mais que nous mettrons sur le compte du destin. Oui, le mektoub l'a voulu et personne n'y peut rien. Lorsqu'il s'agit d'un divorce par la volonté d'un des époux, aucune force ne peut s'opposer. Pas même les enfants, pourtant équilibrés jusque-là. Pour l'ainé des quatre enfants, «c'est la maman qui a voulu partir, mais partir pour où? Je l'ignore pour le moment, mais je finirai par le savoir»! éclate en fin d'audience, le fils ainé, Maroua. G. dix-huit ans révolus le quatorze juin prochain, les yeux rouges de douleur, de regrets et de révolte! Assister là, impuissant à la destruction de sa propre famille, sans réagir, il faut le faire. Le couple s'est uni très jeune. L'épouse n'avait pas dix-huit ans le jour du mariage et le mari avait onze mois de moins que Goucem! Cette dernière a laissé le soin à son désormais ex. Car, les quatre gosses sont assez grands, les jumeaux et la cadette de Marouane ne sont plus des bébés, donc la déchirure se fera moins sentir. Ils ont grandi, mûri, compris une grosse partie de la vie. Ils savent désormais faire la part des choses, et savent même en tirer d' «agréables» conséquences, pour leur devenir. Oui, ils pourront même construire leur avenir sur les «cendres» du foyer parental, un foyer qui était doux dans un passé récent, mais qui, subitement, s'est effondré comme un château de cartes en carton-pâte. Ya Allah, fais en sorte que ces innocents «gosses» n'empruntent jamais, au grand jamais, le même chemin que leurs étourdis de parents Que s'est-il passé entre les mariés? Pourquoi cette soudaine rupture? Le secret restera enfoui dans leurs esprits, et personne n'arrivera à les faire parler. Aucune info ne nous a été fournie par le fils ainé marqué, lui, par cette tornade qui a tout emporté sur son passage. Reste l'intox, mais pour cet espace respectueux des traditions ancrées depuis belle lurette, il nous est expressément interdit de reprendre des suppositions et des méchancetés du genre: «il parait que...», «on raconte que...» Et les «on dit que...» à défaut d'informations crédibles, émanant des principales victimes de ce tsunami familial, il vaut mieux ne rien donner.

De Quoi j'me Mêle

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