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Sarkozy (encore) devant les juges

Un deuxième procès de Sarkozy est en cours. Silence radio des médias français. Pourquoi?...

«Le linge sale se...». Cela se passe en France. L'événement est de taille. Le procès dit Bigmalion se déroule actuellement et depuis le 20 mai dernier devant le tribunal de Paris. Au banc des accusés 14 prévenus dont l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy qui risque la prison ferme. C'est une affaire de gros sous. De surfacturations pour plusieurs dizaines de millions d'euros sur des dépenses de la campagne électorale de 2017. Ne cherchez pas l'information sur ce procès, les médias français ont décidé de ne couvrir que l'ouverture du procès. Depuis rien. Pas une phrase. Pourquoi? Peut-être par honte d'avoir à étaler publiquement les agissements de celui qui a dirigé leur République durant 5 longues années (2007-2012). Peut-être aussi par parti pris. On sait comment fonctionnent les médias dans ce pays. Ils agissent, à de rares exceptions, sur instructions d'une «rédaction en chef» secrète qui leur dicte les sujets «à mettre sous embargo». Ou à amplifier. C'est selon le sujet, le moment et les protagonistes. Remarquez, c'est leur droit. Si cela peut les rendre heureux, pourquoi pas. Ce n'est pas parce que nous n'avons pas le même système (on allait dire la même secte) et que nous, médias algériens, tirons sur tout ce qui bouge et dans tous les sens, sans ménager ni la République ni le personnel politique, quelquefois même contre les intérêts vitaux de notre pays, que nous allons interdire aux médias français de ne pas fonctionner comme nous. Avec cependant, un bémol tout de même. Ces médias français ne cessent de répéter à toutes occasions que la liberté d'expression est née chez eux. Ils poussent même jusqu'à nous accuser d'entraver cette liberté. De museler des journalistes. Ils ne se privent même pas de vouloir nous faire la leçon et intervenir dans nos affaires intérieures pour défendre tel ou tel journaliste algérien qu'ils décident d'encenser de toutes les vertus. Pas tous les journalistes algériens. Non! Ceux qui ont la même «ligne éditoriale» qu'eux sur l'Algérie. Alors et lorsqu'il faut leur rendre la monnaie de leur pièce, nous n'hésitons pas. Pas pour une quelconque vengeance. Non, vraiment pas du tout! C'est juste pour montrer à l'opinion algérienne la «liberté d'expression» à la mode française. Pour lui permettre d'apprécier le vrai «plan de vol» des médias français. Ceci dit et pour revenir au procès de Nicolas Sarkozy et ses 13 coprévenus, disons qu'il doit se tenir jusqu'au 22 juin prochain. Ensuite, d'autres procès attendent le même Sarkozy, sans oublier qu'il a été déjà condamné le 1er mars dernier à 3 ans de prison pour «corruption et trafic d'influence» dans une autre affaire. Il a fait appel. D'autre part, il est mis en examen pour «corruption et association de malfaiteurs» dans une affaire dite du «financement libyen». Une enquête où il est soupçonné de «blanchiment de crime ou de délit» est en cours dans une affaire d'argent toujours avec des oligarques russes. Ce n'est pas fini. Poursuivi dans l'affaire Bettencourt pour «abus de faiblesse» sur une vieille dame milliardaire qui n'avait pas toutes ses facultés mentales. Dans cette affaire, Sarkozy s'en est sorti en 2013 avec un non-lieu. Il a échappé aux poursuites en 2019 dans l'affaire des «sondages de l'Elysée». On en oublie certainement tant son palmarès judiciaire est étoffé. Avec un tel chapelet de «décorations» suspendu au cou de Nicolas Sarkozy qui a été président de la République, l'image de la France ne peut être que ternie. On comprend la honte et le silence des médias français sur le énième procès actuellement en cours. Ce n'est pas tout puisque près d'une dizaine de hautes personnalités politiques de l'entourage immédiat de Sarkozy ont eu ou ont encore des démêlés avec la justice. Toujours pour des histoires de fric. On peut citer l'ancien Premier ministre, François Fillon, Nicolas Bazine ancien chef de cabinet du Premier ministre Balladur, Patrick Balkany ancien maire, Brice Hortefeux, ancien ministre de l'Intérieur, Claude Guéant également ancien ministre de l'Intérieur, Christine Lagarde, ancienne ministre de l'Economie, Eric Woerth ancien ministre du Budget, Ceccaldi-Raynaud Joëlle ancienne députée et maire, Bernard Squarcini ancien directeur des services de renseignements. Cela fait beaucoup de monde. Le quotidien L'Humanité les surnomme «la bande». Que les médias français commencent toujours par balayer devant leurs portes avant de se mêler de nos affaires intérieures et prétendre nous montrer le chemin de la lumière. Comme on le constate, leur silence est éloquent!

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