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12 juin, la «candidate» qui n’est pas sur les listes

Aujourd’hui s’ouvre la campagne électorale. C’est le temps des candidats. Mais une «candidate» échappe aux listes…

L'autre message. Pendant deux semaines, notre quotidien sera rythmé par le défilé des prétendants à la future Assemblée nationale. Nous écouterons leurs programmes, leurs promesses. Nous verrons leurs visages. De nouveaux visages pour la plupart, sinon tous. Ils y mettront toute leur énergie pour nous convaincre de leur faire confiance. Ils sont jeunes. Certains réussiront mieux que d'autres à capter notre attention. Avec l'espoir d'obtenir nos voix. La compétition sera rude tant leur nombre est largement supérieur aux sièges à pourvoir. Le choix aussi sera difficile. D'une part parce qu'il faudra juger sur des discours. Quelquefois sur l'image que les candidats renverront à travers le petit écran ou dans les salles. Du fait qu'ils s'aventurent pour la première fois dans l'arène politique, ils bénéficieront du droit de grâce. De ceux qui ne traînent aucune «casserole». Ils sont instruits. Ils ont tout pour être compétents. Ils n'ont jamais été impliqués dans de sordides histoires d'argent sale. Beaucoup d'électeurs leur donneront, à coup sûr, leur chance. De plus et en l'absence de l'ancien bénéfice de la «tête de liste», tous devront «mouiller leurs chemises» comme jamais cela n'a été fait. C'est, pour faire simple, comme un concours où les candidats défileront devant les jurés composés d'électeurs. Un grand «oral» qui démarre aujourd'hui. Que les meilleurs gagnent! Au-delà de cet aspect visible de la campagne électorale marqué par les candidats qui aspirent siéger à l'APN, le vote du 12 juin concerne une «candidate» que tous les Algériens portent dans leur coeur. Sauf une poignée de traîtres facilement identifiables. Cette «candidate» c'est l'Algérie. Cette patrie pour laquelle se sont sacrifiés un million et demi de martyrs. Notre si grand et si beau pays à tel point qu'il nous attire beaucoup de jalousies. Ceux qui nous envient rejoignent nos ennemis de toujours. Ceux qu'on a combattus et vaincus mais qui n'ont jamais digéré leur défaite. Au crépuscule de leur vie, ils ont légué leur haine à leurs descendants. Face à eux nous sommes de loin les plus nombreux. Nous aussi avons hérité de nos aînés ce bien, le plus précieux, qu'est l'amour de la patrie. La défense de ce legs que nous a laissé la génération de combattants qui ont arraché l'indépendance après 132 ans d'occupation, est un devoir naturel. Nous n'avons pas le droit de faillir. Pour le serment fait à ceux qui ont arrosé ce pays de leur sang. Pour notre dignité recouvrée. Pour ne plus jamais laisser personne nous spolier notre terre. Pour la préserver à nos enfants et petits-enfants quand arrivera le moment de leur passer le flambeau. Les anciens occupants qualifient l'Algérie de «paradis perdu». Ils n'ont pas tort, sauf que nous avons récupéré ce paradis, notre paradis. Des forces contraires et des aléas ont causé des dégâts et amoché ce paradis. Il nous faut le réhabiliter. Le reconstruire. Pour notre bien-être et celui de nos enfants. On pourra toujours épilogué sur le retard pris depuis un demi-siècle. L'histoire s'en chargera. Le plus important pour nous est de relever la tête et préparer ce que le président Tebboune désigne, bien à propos, l'Algérie nouvelle. Cela commence par le choix des hommes qui nous gouvernent. De leur intégrité. De leurs compétences. De toutes ces choses qui avaient manqué jusque-là. Après l'élection du président de la République dont l'action et le programme poussent à l'optimisme et à l'adhésion, voilà venu le temps de l'élection de la représentation nationale. C'est la deuxième étape de la construction de l'Algérie nouvelle. Une étape qui intervient dans un contexte régional plein de conflits et de menaces. Notre plus grande réussite et notre fierté, une fois l'indépendance arrachée, auront été l'Armée Nationale Populaire. Elle est même devenue en un demi-siècle une force régionale. Une armée comme l'ont rêvée toutes les générations qui ont vécu sous le joug du colonialisme. C'est elle qui défend, avec une remarquable efficacité, nos immenses frontières. Elle forme un barrage infranchissable aux terroristes et autres grands criminels qui sévissent dans les régions qui nous entourent. Cela ne nous autorise nullement à rester beats à ne rien faire. Le peuple algérien doit aider son armée. En restant uni, en faisant bloc contre toutes les menaces. L'occasion de démontrer notre unité et notre détermination à défendre la patrie, nous est donnée le 12 juin prochain. Nous avons un message, par notre participation au scrutin, à adresser à l'opinion internationale. Ce message sera celui de l'Algérie. Elle est «candidate» sans figurer sur aucune liste!

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