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Le feuilleton arabe Fath El Andalous dérange les Marocains

On attendait une forte réaction algérienne, c'est finalement les Marocains qui ont demandé l'arrêt de la diffusion du feuilleton historique Fath El Andalous.
En effet, une action judiciaire a été menée afin d'arrêter la diffusion du feuilleton historique Fath Al Andalous, et ce après la grande polémique qu'il a suscitée depuis les premiers épisodes. En fait, et après en avoir visionné quatre épisodes, le demandeur a décidé de recourir à la justice pour réclamer l'arrêt de sa diffusion, et ce pour des incohérences au niveau des événements historiques, de la géographie, ainsi qu'au niveau du décor et des costumes des personnages. Une requête a été introduite, le lundi 11 avril, par un citoyen marocain, représenté par Mohamed Almou, avocat au barreau de Rabat. Une première audience a été tenue, mercredi 13 avril, et à l'issue de laquelle le dossier a été reporté pour le 20 avril.
L'avocat marocain ayant lancé une procédure judiciaire contre la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (Snrt) pour demander la suppression du feuilleton de ses programmes, pour ce qu'il appelle le «contenu fallacieux» de Fath Al Andalous ou Conquête de l'Andalousie qui, selon lui, véhicule des informations historiques et géographiques incohérentes et humiliantes pour les Marocains.
«Les événements et les personnages diffusent un contenu fallacieux, contraire aux éléments sur lesquels s'accorde la majorité des sources historiques et scientifiques» et qui ne correspondent pas «à l'histoire et à la géographie du Maroc», indique-t-il dans sa requête.
En réalité, le feuilleton nuit à la volonté d'expansion historique et géographique du Maroc, considérant la ville de Sebta comme une ville marocaine, tandis que le feuilleton présente le souverain de
la ville comme étant de nationalité gothique espagnole».
En outre, le demandeur déplore dans sa requête que le feuilleton «n'ait pas réussi à présenter une vraie image de Tariq ibn Ziyad», puisqu'il y apparaît «comme un étranger qui suit le personnage de Moussa ibn Noussaïr». Les Marocains défendent l'idée que Tariq ibn Ziyad, était «commandant marocain, grand gouverneur et indépendant», alors que les faits historiques avancent qu'il était amazigh né en Algérie.
Le demandeur regrette le décor et que les costumes que les personnages portent soient des habits orientaux qui «ne prennent pas en considération la particularité des vêtements marocains», sans oublier des scènes qui ont été filmées dans un décor dépourvu de «l'identité architecturale marocaine». Finalement l'investissement marocain pour faire de Tariq ibn Zayad une figure historique marocaine est tombé à l'eau.
Les Marocains oublient également que le détroit de Gibraltar est géré par les Anglais et que Sebta et Melilla sont des villes espagnoles.

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