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La fin de la censure cinématographique aux Emirats arabes unis

Les censeurs, aux Émirats arabes unis, comme ailleurs, au Moyen-Orient, ont depuis longtemps, supprimé des scènes de films qui montraient la nudité, l'homosexualité, du sexe et d'autres contenus jugés inappropriés, ce qui conduit parfois à des trous dans l'intrigue. Les Émirats arabes unis ont annoncé, dimanche, qu'ils ne censureraient plus les films sortis en salles, le dernier effort du pays pour renforcer sa marque en tant que plaque tournante libérale, attrayante, pour les étrangers. Au lieu de couper des scènes sensibles qui pourraient offenser les sensibilités islamiques traditionnelles, l'Autorité de régulation des médias des Emirats introduira une nouvelle catégorie d'âge de 21 ans et plus pour les téléspectateurs. «Les films seront projetés dans les cinémas, selon leur version internationale», a déclaré l'autorité, dans un article sur Twitter. Les étrangers sont plus nombreux que les locaux près de neuf à un dans la Fédération des sept cheikhs. La diversité de la culture et de la religion dans le pays dépendant du tourisme a parfois été en contradiction avec ses lois et ses traditions islamiques.
Mais cela change à mesure que la nation promeut son environnement social libéral pour attirer les travailleurs internationaux. Le gouvernement a réformé son code juridique islamique et l'année prochaine changera son week-end en samedi-dimanche pour s'aligner sur les entreprises et les marchés occidentaux. La fin de cette censure pourrait toucher également d'autres pays du Golfe, comme le Qatar et même l'Arabie saoudite qui vient d'ouvrir des salles de cinéma et qui appliquait déjà la censure. C'est une nouvelle étape dans la normalisation sociale et culturelle de l'Arabie saoudite.
Le royaume saoudien, longtemps célèbre pour son ultrapuritanisme, où les salles de cinéma ont été fermées pendant une trentaine d'années, s'est doté d'un événement à la gloire du 7e art. La première édition du Festival international du film de la mer Rouge, à l'origine prévue en mars 2020, mais annulée pour cause de coronavirus, a ouvert ses portes lundi 6 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, le grand port de l'ouest saoudien.
Dans la grande tradition du genre, la manifestation a débuté par un défilé de stars sur tapis rouge, comprenant des vedettes du showbiz arabe et plusieurs têtes d'affiche occidentales, comme les acteurs hollywoodiens Clive Owen et Hilary Swank ou les Français Vincent Cassel et Catherine Deneuve.
Si cette dernière avait opté pour une tenue relativement sobre, une longue robe noire, la couleur de l'abaya portée par les femmes du royaume, certaines invitées arboraient des robes fendues et des décolletés, des mises très éloignées de la «pudeur» vestimentaire saoudienne. 

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