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Fin de parcours pour des stars du petit écran en France

Dur, dur, d'être une star dans une chaîne de télévision. Après PPDA qui a été totalement écarté des écrans, c'est au tour d'une autre vedette de subir les retours de la justice. Écarté
«temporairement «de l'antenne sur Bfmtv et RMC le 23 janvier dernier, après l'annonce de l'ouverture d'une enquête pour agression sexuelle le visant, c'est désormais définitif. Jean-Jacques Bourdin a été viré de RMC et Bfmtv. La journaliste, Fanny Agostini, avait porté plainte pour des faits remontant à 2013. Alors qu'elle participait à l'Open de pétanque de Calvi, en Corse, où Jean-Jacques Bourdin avait lui aussi été convié. Le journaliste lui aurait dit:» J'obtiens toujours ce que je veux «, après avoir tenté de «l'attraper par le cou «et de «l'embrasser à plusieurs reprises» dans une piscine. Trois mois après l'ouverture de l'enquête par le parquet de Paris, la plainte avait été classée sans suite. Toutefois, Bourdin n'est plus réapparu depuis à l'antenne. D'après la presse, celle-ci n'aurait pas fait émerger la nécessité d'engager des poursuites contre Jean-Jacques Bourdin. En revanche, des «comportements tels que décrits dans des articles de presse «auraient convaincu le groupe Altice de se passer définitivement des services de son présentateur star. Des témoignages recueillis par Le Monde décrivent, par exemple, l'utilisation de son compte professionnel Twitter, en partie géré par des collaborateurs, à des fins de séduction dont nul n'aurait dû avoir connaissance. Chacun savait, en outre, que son nom était cité dans le dossier du Carlton, cette affaire de proxénétisme impliquant, notamment Dominique Strauss-Kahn. Nombre de ses collègues témoignaient, toutefois, d'un climat de travail «sympa «avec le matinalier. Alors qu'il avait quitté RTL depuis quelques mois, où il avait notamment présenté Les auditeurs ont la parole, Jean-Jacques Bourdin avait été la pièce maîtresse de la relance de RMC par Alain Weill, après son rachat, en 2001. La décision est justifiée par «les événements» révélés en début d'année. Le groupe Altice Media a annoncé, vendredi 17 juin, avoir «décidé de mettre un terme au contrat de travail» de son journaliste Jean-Jacques Bourdin, figure de la matinale de Bfmtv et RMC, avec lequel il va «cesser toute collaboration». Le journaliste de 73 ans a été visé par une enquête du parquet de Paris. La procédure, initiée à partir d'une plainte de la journaliste, Fanny Agostini, a finalement été classée sans suite, en avril, pour cause de prescription des faits, ceux-ci remontant à 2013. Une deuxième plainte pour «agression sexuelle», «harcèlement» et «exhibition» a été déposée, en février, par une femme de 60 ans. La plaignante dénonce des faits datant du printemps 1988, soit trente-quatre ans plus tard, et qui sont donc prescrits. «Jean-Jacques Bourdin conteste avoir jamais agressé une femme, avait réagi sa défense. Cette curée médiatique et ce feuilleton sont insupportables.» Enfin, plusieurs anciennes collègues féminines de Jean-Jacques Bourdin avaient témoigné, dans Mediapart (article payant), de «comportements inappropriés» du journaliste.

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