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Farha, le film Netflix qui dérange l’entité sioniste

Décidément l'entité sioniste n'admet pas la vérité historique. La mise en ligne par Netflix le 1er décembre, du film Farha réalisé par la réalisatrice palestino-jordanienne, Darin J. Sallam, dérange les sionistes et certains de leurs pays alliés.
Le film raconte l'histoire de la Nakba d'un point de vue palestinien, la plate-forme s'est attirée les foudres de l'entité sioniste.
Farha, place son action dans la Palestine de 1948. C'est là où son héroïne, une jeune fille de 14 ans jouée par la jeune Karam Taher, assiste depuis un garde-manger fermé à clé à la catastrophe qui dévaste sa maison. Cette catastrophe, la plupart l'appelle la Nakba. Elle désigne l'exode des Palestiniens et l'expropriation de leurs terres après la création de l'entité sioniste. Un sujet un peu «touchy» sur le papier qui n'a pas empêché le long-métrage d'être présenté au Festival de Toronto l'année dernière. Netflix s'est offert les droits de diffusion dans le monde. Farha aurait pu faire une arrivée discrète sur la plate-forme, le 1er décembre dernier, si un ministre sioniste n'avait pas fait savoir dans un communiqué son mécontentement et son désaccord sur les événements racontés dans le long-métrage. Au point, où le ministre des Finances du gouvernement sioniste a aussi menacé de «cesser le versement de fonds publics à un théâtre de Jaffa, dans le sud de Tel-Aviv, qui prévoit de présenter le film».
Netflix doit répondre à une autre polémique soulevée par des utilisateurs sur Twitter. Ces derniers expliquent en effet que Farha n'est pas disponible sur la plate-forme et qu'il faut passer par une recherche Google, afin de pouvoir le regarder. Suite à quoi, de nombreux sionistes en colère contre la plate-forme américaine ont résilié leur abonnement à Netflix, après que la plate-forme de streaming a annoncé qu'elle mettra sur son catalogue le film Farha, qui montre des soldats sionistes exécutant une famille palestinienne.
Les abonnés pourront visionner le film de la réalisatrice jordanienne Doreen J. Salam, qui porte sur la Nakba (catastrophe en arabe, désigne la création de l'entité sioniste pour les Palestiniens).
Le film comporte notamment une scène choquante de 15 minutes, au cours de laquelle des soldats sionistes massacrent une famille de réfugiés palestiniens dont un bébé de 1 an.
Le film nous rappelle le film libanais Kafr Kassem qui raconte l'histoire de l'exécution de travailleurs palestiniens qui n'ont pas respecté le couvre-feu. C'est la première fois que le Monde arabe découvre les exactions de l'armée sioniste dans les territoires occupés.

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