Les investisseurs asphyxiés par la bureaucratie
Étouffante à toutes les étapes de la vie des entreprises, l'administration publique est devenue au fil du temps, un obstacle majeur à l'émergence de l'entrepreneuriat en Algérie. «En dépit du rôle important effectué par le secteur privé dans l'économie nationale, il a été recensé plus de 200 entreprises économiques privées, à travers le territoire, dont les travaux ont été parachevés, mais pas encore exploités pour des raisons administratives», a révélé, depuis Guelma, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, ajoutant «il est temps de régler ces problèmes au niveau local en coordination avec les walis ou par la coordination interministérielle». À cet égard, il a révélé l'installation en cours d'une commission nationale, chargée de résoudre les problèmes administratifs ayant entravé l'entrée en ser-vice des investissements réalisés. Une commission de plus? Tous les gouvernements sans exception ont produit des règlements pour au minimum l'atténuer, mais aucun n'est parvenu a venir à bout de ce fléau qui gangrène le monde
des affaires et hypothèque le développement économique et social du pays.