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Finale Algérie - Sénégal demain à 20h

Yes we CAN !

Les regards de 42 millions d’Algériens seront braqués, dès demain soir à 20h, vers le stade international du Caire. Pour cause, l’EN algérienne retrouve l’étape finale de la CAN, 29 ans plus tard, pour croiser le fer avec son homologue sénégalaise.

Ces millions d’Algériens retrouvent la ferveur de suivre, avec suspense, tension et attention, les performances de leur Equipe nationale depuis l’intronisation de Djamel Belmadi. Ce dernier avait annoncé la couleur, dès lors, en indiquant que son objectif « est de remporter la CAN ».
Des commentaires s’en sont suivis, allant même jusqu’à le traiter de « fou » puisqu’il s’agit d’ambitions «exagérées ». D’autres sont allés vite en besogne en le qualifiant de « vendeur de rêve ». Pis encore, à l’annonce de la liste des 23 éléments concernés par la CAN, les critiques fusaient de partout sur Belmadi, notamment avec la sélection de Guedioura, Slimani et à un degré moindre Zeffane. En fin connaisseur, qui croit surtout en ce qu’il fait, Belmadi a réservé sa réponse sur le terrain à ses détracteurs et aux « experts des plateaux ». Et quelle réponse !
Les plus optimistes s’attendaient à une prestation honorable des Verts, certes, mais pas en arriver jusqu’à finale en étant l’attraction de ce premier tournoi à 29 ans de l’Histoire. Dans son discours avec les joueurs, Belmadi sait choisir les mots qu’il faut pour les toucher dans leur amour-propre. Cet état d’esprit se transforme en rage de vaincre sur le terrain, avec l’assurance de M’bolhi, les fougues de Benlamri, Bensebaïni, Mandi et Guedioura, la technicité de Attal, Bennacer, Feghouli et Belaïli, le leadership de Mahrez et la dépense d’énergie sans faille de Bounedjah.
Les joueurs retrouvent la joie de défendre crânement les couleurs nationales et porter le drapeau algérien plus haut que tous les autres. Il ont fait renaître ce patriotisme chez leurs supporters, provoquant l’émotion, le suspense, les pleurs et à la fin… la liesse en cette période si particulière que traverse l’Algérie sur le plan sociopolitique.
Demain soir, pendant 90 minutes, voire
120 minutes ou peut-être même pendant la fatidique séance des tirs au but, les Algériens se rongeront pour certains les doigts et d’autres les croiseront. Tout le mal qu’ils souhaitent à leurs « guerriers du désert » est de voir le capitaine Riyad Mahrez soulever le trophée comme l’avait fait, 29 ans auparavant, son aîné Rabah Madjer. Sur papier, tout le monde donne les Verts comme favoris de cette rencontre, mais toujours est-il que la réalité est toute autre.

Gare surtout à l’excès de confiance, face à des Lions de la Téranga capables du meilleur comme du pire !
Les Algériens ont déjà montré leur suprématie face à ce même adversaire en l’emportant par la plus petite des marges, sur un
but du très remuant Youcef Belaïli. Mais demain, ce sera un autre match avec surtout d’autres motivations et sensations. Belmadi le sait pertinemment et l’a fait savoir à ses joueurs. « S’il faut mourir sur le terrain pour ramener ce trophée, nous allons le faire », promettent ces derniers, bien conscients de ce qui les attend, eux qui évolueront dans un stade tout acquis à leur cause.
Quelque 8 000 supporters, si ce n’est plus, seront au rendez-vous au stade du Caire. « Notre EN n’évoluera pas au Caire, mais à Tchaker », a ironisé un supporter algérien, faisant allusion à l’affluence nombreuse attendue demain.
L’Equipe nationale algérienne fait l’unanimité, tous les entraîneurs des sélections l’ayant affrontée s’inclinent devant sa suprématie et le « génie » de ses joueurs. Emmanuel Amunike, Paul Put, Gernot Rohr et… Aliou Cissé - adversaire de demain soir- ont déclaré leur flamme à cette Algérie du football, « qui a basculé la hiérarchie ». Pas plus tard qu’hier, c’est le président de la toute puissante FIFA, Gianni Infantino, qui a reconnu la suprématie de la bande à Belmadi.
« C’est une grande équipe, elle est en finale », a déclaré l’Italo-Helvétique. Un statut à défendre et un peuple à ravir, telle est la mission de Mahrez & consorts dès demain.
« Yes we CAN » sera le mot d’ordre de cette EN algérienne qui a des atouts à faire valoir. Devant les écrans ou dans les tribunes de la capitale des pharaons, on n’attendra que le coup de sifflet final du referee sud-africain Victor Gomes pour démarrer les festivités dans un vendredi loin d’être comme les autres. Bonne chance à nos guerriers !
 

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