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Mohamed Bessaad réhabilité par le MJS au poste de président de la FAT

Un retour qui ne fait pas l'unanimité?

Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), Sid Ali Khaldi, a décidé de lever la suspension provisoire dont a fait l'objet, depuis quelques mois, le président de la Fédération algérienne de tennis (FAT), Mohamed Bessaad.

Après une suspension de presque une année, Mohamed Bessaad a repris ses fonctions au poste de président de la Fédération algérienne de tennis (FAT). Cela s'est fait sur instruction du ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, venant, ainsi, annuler une décision prise par son prédécesseur, Raouf Salim Bernaoui. Celui-ci, pour rappel, avait suspendu Bessaad «temporairement» fin 2019 pour
«mauvaise gestion». Certains au sein de la FAT ont accueilli avec soulagement cette réhabilitation, qui devrait mettre fin au calvaire que l'instance fédérale a vécu, puisque durant cette année 2020 «compliquée», trois présidents se sont succédé pour assurer l'intérim, à savoir Boualem Hadj-Ali, Mohamed Dahmani et Mohamed Lazar. Mais déjà le fait de voir trois personnes se succéder au poste intérimaire soulève des questions. En effet, l'article 24 des statuts de la FAT indique, entre autres, que «le président par intérim a un délai maximum de soixante (60) jours pour convoquer une Assemblée générale extraordinaire à l'effet d'élire un nouveau président de la Fédération pour la durée restante du mandat dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur, et ce après saisine du ministre chargé des Sports». Force est de constater, donc, que cela n'a pas été fait, ce qui est en flagrante contradiction avec le texte en question. Aussi, et pour revenir à la sanction prononcée contre Mohamed Bessaad par l'ancien MJS, Raouf Salim Bernaoui, des membres de l'AG de la FAT l'avaient salué à temps et affiché leur désarroi après son annulation par son successeur au siège de la place du 1er-Mai. Il faut savoir, dans ce sillage, que cette sanction a été prise conformément à l'article 71 des mêmes statuts de la FAT, qui donne au MJS le droit de procéder par un tel acte. Au niveau de l'instance fédérale, des sources suggèrent qu'au moment de l'annonce de la réhabilitation de Bessaad, d'accompagner cela par les motifs qui avaient poussé Bernaoui à le sanctionner fin 2019. Les mêmes sources affirment que «la mauvaise gestion» retenue contre le revenant aux commandes de la FAT est liée à un conflit d'intérêts. Ce fait, faut-il le noter, est interdit par le décret 16-153 du 23 mai 2016, fixant les dispositions statutaires relatives aux dirigeants sportifs bénévoles élus. «Ne pas être en conflit d'intérêts avec la structure sportive associative ou le club sportif en rapport avec les responsabilités de la fonction pour laquelle il postule», est-il mentionné. Les opposants au retour de Bessaad ne sont pas près de rendre les armes et promettent de répliquer dans les jours à venir.

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