{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Affaire MCA – USMA

Suite et pas fin !

L’affaire du derby USMA - MC Alger continue d’alimenter la scène footbalistique algérienne, surtout depuis la dernière sortie médiatique du président de la FAF, Kheïreddine Zetchi.

Cela se passe au moment où le Tribunal arbitral du sport (TAS) est en train d’auditionner des personnes pour traiter ce dossier qui, paradoxalement, n’a plus à être traité dans la mesure où les règlements généraux de la FAF sont bien clairs. Dans l’article 98, il est mentionné ce qui suit : « Après épuisement des voies de recours ordinaires, un recours peut être formulé auprès du Tribunal algérien du règlement des litiges sportifs (TAS) pour les seules décisions suivantes : interdiction d’exercer toute fonction et/ou activité en relation avec le football (radiation); rétrogradation ou accession d’un club; suspension supérieure à deux (02) ans; amende supérieure à un million de dinars. » La direction de l’USM Alger croit toujours pouvoir récupérer les trois points défalqués suite à son boycotte du derby. Et c’est la dernière déclaration du président de la FAF qui est à l’origine de la dernière tentative des responsables usmistes. En effet, la direction de l’USMA a annoncé dimanche dernier avoir appuyé le dossier qu’elle a introduit au niveau du TAS par les dernières déclarations de Zetchi, qui lui sont « favorables » dans l’affaire du derby perdu par forfait contre le MC Alger. Invité sur une émission sportive diffusée vendredi sur la Radio nationale, Zetchi avait expliqué en effet que « pendant la précédente réunion du Bureau fédéral à Ouargla, des membres de la Ligue de football professionnel avaient exposé le problème des matchs en retard et de la possibilité d’en faire jouer quelques uns pendant les dates Fifa afin d’alléger le calendrier », ajoutant qu’après une longue discussion, « la FAF avait fini par accepter ». Mais selon le premier responsable de FAF, cette acceptation a été conditionnée par deux points importants, à savoir qu’aucun match en retard ne se joue en même temps que les matchs de l’Equipe nationale, et que les clubs concernés soient d’accord pour jouer aux dates qui allaient leur être fixées ».
L’USMA avait argué son refus de disputer ce match par le fait que plusieurs de ses joueurs se trouvaient en EN militaire, en plus de l’international libyen Ellafi, qui était également retenu avec la sélection de son pays. Mais la Ligue s’était « entêtée » à l’obliger de jouer, n’hésitant pas à sanctionner le club après son forfait. Mais, là, il est très important de faire remarquer que la réaction du président de la FAF est bien « contradictoire » au vu d’un traitement « administratif de ce cas ». En effet, pourquoi la FAF de Zetchi n’a pas alors réagi avant et surtout lors du recours de l’USMA pour que quelques semaines après, le président de la FAF donne raison à cette dernière ? Pour répondre à cette question, il y a eu beaucoup de spéculations dont celle d’un « éventuel règlement de comptes » entre Zetchi et le président de la LFP, Medouar. Si on suit, point par point, la chronologie des faits et surtout les règlements généraux de la FAF, l’USMA n’a pas de chances à ce que cette décision soit revue. Si ce dossier sera traité autrement, cela donnera lieu à une nouvelle polémique.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré