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Après la réponse du MJS au sujet de l’agex

Que fera la FAF?

Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a refusé d'autoriser la Fédération algérienne de football (FAF) à organiser une assemblée générale extraordinaire (AGEx) pour se prononcer sur l'avenir des compétitions, suspendues depuis mars en raison de la pandémie de Covid-19.

Ayant demandé officiellement l'autorisation au ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) pour organiser sa fameuse Assemblée générale extraordinaire pour décider de l'avenir des compétitions nationales, la Fédération algérienne de football (FAF) a reçu une réponse «qui renvoie l'instance fédérale aux règlements».
Depuis que les membres du Bureau fédéral de la FAF ont décidé d'appeler à une AGEx pour la suite à donner aux compétitions nationales, des responsables de l'instance fédérale multiplient les sorties dans les médias pour défendre cette décision, qui a été sévèrement critiquée par les amoureux du football, surtout sur son aspect «illégal». Et c'est justement sur ce point que s'est basé le MJS, premier garant de l'application des lois et règlements dans son secteur. «La Fédération algérienne de football a sollicité le déroulement d'une AG ordinaire en session extraordinaire! C'est une invention réglementaire, mais aussi une improvisation (dribble)», a écrit le MJS dans sa réponse officielle à la FAF. Il a ajouté que «si l'objectif consiste à organiser une AG ordinaire, les statuts de la FAF fixent avec précision les conditions de son déroulement. Mais si l'objectif consiste à organiser une AGEx, l'alinéa 6 de l'article 29 des statuts de la FAF fixe également avec précision les trois cas relatifs à une session extraordinaire, à savoir: le changement de lieu du siège de la FAF, la modification des statuts et la dissolution de la FAF». De plus, le ministère souligne que si «le but de cette demande est d'organiser une large consultation avec tous les acteurs du football national, celle-ci reste possible, sans toutefois porter atteinte aux statuts particuliers de la FAF». Ce qui, bien traduit, signifie que si la FAF veut demander l'avis des membres de l'AG par correspondance, puisqu'elle précise qu'elle a eu l'aval de la FIFA, cela est possible, mais sans, toutefois, passer par une AG, qu'elle soit ordinaire ou extraordinaire, étant donné que ces deux cas «ne sont pas réglementaires», selon le MJS. Celui-ci veut que le BF tranche lui-même sur ce cas. Mais les observateurs et spécialistes estiment que les dernières réactions de la FAF incitent à comprendre que c'est là une «campagne électorale qui ne dit pas son nom», bien que le président, Kheïreddine Zetchi ait annoncé qu'il ne briguera pas de deuxième mandat. Et c'est là où la question se pose de savoir pourquoi alors insister à faire passer toutes ses propositions? Des «mauvaises langues» estiment que, c'est pour assurer l'application du niveau système pyramidal.
Or, là, il est d'importance capitale de rappeler que la directive du MJS aux Fédérations a été très claire en précisant qu'il est interdit d'appliquer un quelconque changement aux statuts ou aux systèmes des compétitions avant les élections pour le nouveau mandat olympique, dont la date est fixée au mois de mars prochain.
Alors, les membres du BF vont-ils s'abstenir d'aller jusqu'au-boutistme ou plutôt vont-ils revenir sur leur décision en appliquant simplement et strictement leurs propres réglementations et celle du pays? Affaire à suivre...

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