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Après le cri du cœur de Larbi Bouraâda

Les vérités de la FAA

Après l’appel de détresse de Taoufik Makhloufi, bloqué en Afrique du Sud, et la réponse du MJS, c’est au tour du décathlonien, Larbi Bouraâda d’alerter l’opinion publique sur sa situation catastrophique. La Fédération n’a pas tardé à réagir.


La Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) vient de répondre aux accusations du décathlonien Larbi Bouraâda, quant au manque d'aide, dont il fustige l'Instance fédérale algérienne tout en demandant au ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) un poste budgétaire pour pouvoir subvenir à ses besoins. Ayant dans une récente interview adressé un appel de détresse quant à sa situation «précaire», alors qu'il se trouve «sans salaire» ni «indemnités» et donc sans ressources, le quadruple champion d'Afrique et 5e aux Championnats du monde et aux jeux Olympiques, a indiqué qu'il n'a même pas de carte Chifa et pas de carte d'athlète de haut niveau pour son entrée dans les infrastructures sportives, afin de s'entraîner. La FAA a écrit sur son compte Facebook: «Contrairement à ce qui a été dit, la Fédération a fourni toutes les conditions matérielles, techniques et médicales à Bouraâda depuis que nous avons été élus à la tête de la Fédération, et ce afin de bien se préparer aux différentes compétitions sportives régionales, continentales et internationales.». La même source rappelle que «la Fédération et le ministère de la Jeunesse et des Sports ont pris en charge les dépenses de deux opérations chirurgicales effectuées par Bouraâda au Qatar et de la période de récupération et de réadaptation qui a suivi. Ces deux opérations ont été couronnées de succès, ce qui lui a permis de retourner rapidement à l'entraînement et à la compétition, car nous lui avons mobilisé tous les moyens financiers pour assurer ses entraînements aussi bien en Algérie qu'à l'extérieur du pays. Ce qui lui a permis de remporter le championnat d'Afrique au Nigeria, ainsi que deux médailles d'or et de bronze aux Jeux africains de Rabat». De plus, la même instance explique qu'«en prévision de sa préparation au championnat d'Afrique programmé en Algérie et aux jeux Olympiques de Tokyo, il a effectué sa préparation en Afrique du Sud pendant un mois avec son entraîneur Mohamed Hussein et avait un riche programme de préparation exceptionnelle s'il n'y avait pas eu la nouvelle pandémie de coronavirus et les perturbations qui en résultèrent en raison des décisions prises par l'Etat algérien afin de ne pas propager cette épidémie. La Fédération algérienne d'athlétisme n'a pas hésité, même un instant, à suivre ses athlètes de haut niveau - les athlètes d'élite - pendant cette pandémie à ce jour sans oublier les athlètes bloqués à l'étranger». Et d'ajouter :
«Le ministère de la Jeunesse et des Sports a été à notre écoute. Il a fourni tout le soutien financier qui doit être donné pour la préparation de nos athlètes dans les meilleures conditions en réponse à leur programme souligné avec la direction technique fédérale, selon leurs demandes et leurs désirs, y compris l'athlète Bouraâda.»
La FAA indique également que «conformément à la situation actuelle de cette pandémie épidémique, la Fédération a travaillé pour fournir un niveau minimum de services techniques aux athlètes qualifiés pour les jeux de Tokyo, ou qui veulent et sont proches de la qualification, comme l'athlète Bouraâda, qui a bénéficié des entraînements sur le terrain d'athlétisme à Bordj El Kiffan juste après la fermeture du stade du 5-Juillet pour restauration». D'autre part, la FAA écrit sur sa page facebook: «Concernant la déclaration de Bouraâda selon laquelle il a été empêché d'entrer dans le stade pour s'entraîner sous prétexte qu'on ne le connaissait pas, nous n'avons jamais été touchés à propos de cette affaire par aucun des athlètes, bien que la fédération n'ait pas fermé ses portes ou les téléphones de ses officiels, même lors du confinement total», répond l'instance fédérale à l'athlète concerné».
La FAA ajoute également que «Bouraâda a obtenu de la part du MJS toutes les récompenses sportives pour ses titres remportés. «Qu'un athlète comme Bouraâda dise: «Je n'ai rien reçu» et «ils ne m'ont rien donné'' c'est une non-reconnaissance de tout ce que l'État algérien lui a fourni jusqu'à ce qu'il atteigne la position où il est actuellement.» La FAA a conclu son communiqué en écrivant: «Nous espérons qu'il s'agit d'une erreur résultant de la pression psychologique due aux conséquences de cette pandémie, et nous sommes prêts à le soutenir et à lui fournir tout le soutien nécessaire, en lui souhaitant de terminer sa carrière en montant sur le podium aux jeux Olympiques de Tokyo.»

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