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Dégradation de la pelouse du nouveau stade d'Oran

Le temps des explications

Se référant aux analyses effectuées quotidiennement, l'on estime que «l'eau de la Seor contient une forte dose de chlore».

Le feuilleton, que l'on tourne dans le nouveau stade d'Oran depuis le lancement des travaux, n'est pas encore prêt à connaître son heureux épilogue. Chacun de ses épisodes marque une halte importante, laissant pantois plus d'un. Il s'agit, cette fois-ci, de la nouvelle donne qui se greffe au retard flagrant accusé dans sa réalisation: sa pelouse. Celle-ci a subitement viré au jaune et pour laquelle l'on s'est lancé à justifier cette situation en avançant des états d'âmes et des excuses à la pelle, alors que l'enquête, devant définir les responsabilités n'est pas encore enclenchée. En attendant, la société des eaux d'Oran (Seor) et l'entreprise en charge de la pose de la pelouse se refilent, en sourdine, la patate chaude, chacune s'en lave les mains. Dans une version apportée par la direction de la communication près la société des eaux, celle-ci fait état que la pelouse qui a changé de couleur «n'est pas liée à la qualité de l'eau produite par l'entreprise». «L'eau de la Seor n'est pas polluée. La Seor distribue de l'eau au profit de tous les habitants de la wilaya d'Oran et non pas seulement pour l'irrigation», a-t-on indiqué au niveau de cette entreprise, soulignant que «nous avons toutes les preuves, dont des certificats Iso, attestant de la bonne qualité de l'eau de la Seor». «Nos laboratoires prennent en charge toutes les conditions dont celles liées à la bonne qualité de notre produit, l'eau. Il est donc impossible que notre eau soit polluée», a-t-on insisté.
À qui s'adresse cette entreprise en faisant une telle sortie dans un contexte marqué exceptionnellement par la dégradation de l'état de la pelouse du stade olympique de Bir El Djir? D'autant plus que cette entreprise n'a été citée ni de près ni de loin dans cette situation. Une chose est sûre, en anticipant les événements, la Seor, se disculpant, a apporté sa part des éclaircissements de cette affaire qui risque de faire tache d'huile dans les prochains jours. D'autant que l'entreprise en charge de la pose du gazon a été la première à tenter de marquer le coup en amputant la responsabilité de la dégradation de la pelouse à la qualité de l'eau ayant servi à l'irrigation. Se référant aux analyses effectuées quotidiennement, la même source estime que «l'eau de la Seor contient une forte dose de chlore concentrée».
Et d'ajouter que «le gazon, n'a pas perdu de sa qualité». Autrement dit, la situation est récupérable. «Nous allons nous rattraper», a-t-on fait savoir soulignant qu'«en utilisant l'eau traitée et allégée de chlore du puits aménagé dans le stade, la pelouse retrouvera rapidement ses couleurs verdoyantes dans un délai ne dépassant pas trois semaines».
La même source indique: «Nous avons doté la pelouse du meilleur gazon, identique à celui utilisé dans les grands stades du monde.» Et d'ajouter que «cette pelouse fait l'objet d'irrigation rigoureuse, plusieurs fois par jour conformément aux standards usités un peu partout dans le monde, tout en prenant en compte les conditions météorologiques dont, notamment le taux d'humidité et la température».

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