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Exploitation des infrastructures sportives

Le MJS tend la main aux Fédérations

Après avoir déjà conclu avec les Fédérations d’athlétisme et de basket-ball, le MJS a signé des protocoles d’accord avec quatre Fédérations nationales pour l’exploitation des infrastructures et installations sportives au profit des jeunes.

La problématique des infrastructures sportives constitue la base principale pour l’assurance d’une bonne formation des jeunes catégories, et ce, dans toutes les disciplines. En effet, la majorité des clubs, pour ne pas dire tous les clubs et associations, évoquent le manque d’infrastructures adéquates pour assurer la formation des jeunes talents et participer, ainsi, à développer le mouvement sportif national. Cela mènera, ensuite, vers la réussite des résultats aussi bien à l’échelle nationale, que régionale, continentale et internationale. Et comme il est très difficile que des clubs puissent construire des centres de formation, à l’étape actuelle, le ministère de la Jeunesse et des Sports vient de débuter par une initiative remarquable, en commençant par certaines Fédérations, en attendant qu’il étende cette initiative à d’autres fédérations. C’est ainsi qu’après les protocoles signés déjà avec les Fédérations d’athlétisme et de basket-ball, le MJS a signé des protocoles d’accord avec quatre Fédérations nationales pour l’exploitation des infrastructures et installations sportives au profit des jeunes. Il s’agit des Fédérations de football (FAF), de handball (FAHB), de voile (FAV) et de rugby (FAR), qui devront utiliser ces enceintes sportives pour la formation, l’hébergement et les entraînements au profit des jeunes talents. Ainsi, un protocole a été paraphé avec la FAF, en présence du président Kheïreddine Zetchi. Celui-ci permettra d’exploiter le centre de regroupement et de formation de sidi Bel-Abbes, ainsi que l’annexe du lycée sportif de Aïn-Sefra (wilaya de Naâma). La FAF indique d’ailleurs sur son site qu’«après Khemis Miliana, Sidi Bel-Abbès et Biskra, la FAF bénéficiera d’une nouvelle infrastructure qui sera consacrée au développement et à la formation du football national». L’instance fédérale a également rappelé que «la première académie de la FAF a déjà démarré du côté de Khemis Miliana, en septembre dernier», avant d’ajouter qu’elle attend celle de Sidi Bel-Abbès avec une nouvelle promotion prévue en juillet 2020, celle de Biskra, mais surtout l’inauguration de l’Académie de Tlemcen, dont la réception est prévue vers le début de 2021. D’autre part, et toujours dans ce même ordre d’idées de mettre à disposition des fédérations des infrastructures sportives, la FAHB bénéficiera à son tour, du dôme de chapiteau de la salle omnisports de Aïn-Taya, et d’un étage d’hébergement au niveau de l’Ecole nationale de voile. De son côté, la Fédération de voile bénéficiera de l’hébergement au niveau de l’Ecole nationale des sports aquatiques et subaquatiques, d’un garage à bateau, un magasin et le rez-de-chaussée de la villa au niveau de la même école à Bordj El-Bahri (Alger). Pour sa part, la Fédération de rugby bénéficiera de son côté d’une parcelle de terrain extérieur du centre de regroupement des équipes nationales de Souidania, pour l’aménagement d’un terrain de rugby. A l’occasion de cette cérémonie, le MJS, Raouf Bernaoui, a indiqué : «L’annexe du lycée sportif de Aïn-Sefra sera la première école au niveau du Sud algérien qui concernera tous les paliers d’enseignement, du primaire au secondaire, et qui permettra la formation du sportif dès l’âge de 6 ans jusqu’à 20 ans». Le premier responsable du secteur a mis l’accent sur la nécessité de saisir cette opportunité pour exploiter ces centres de formation pour préparer les sportifs de haut niveau, et qui seront un exemple pour les clubs, qui doivent adopter la politique de formation, «le meilleur garant de réussite». Bernaoui a appelé les fédérations sportives à adopter une «politique judicieuse de formation» et surtout bien gérer ces infrastructures, afin de donner un «nouveau départ au sport algérien». S’exprimant pour sa part, Zetchi a évoqué son expérience à la tête du Paradou AC et son académie de football, qui a donné des joueurs ayant contribué au sacre de l’Equipe nationale à la CAN-2019 pour encourager les autres fédérations à s’occuper sérieusement de la formation. «Nous œuvrons actuellement à reproduire l’expérience de l’académie du Paradou AC au niveau de la FAF. Nous nous engageons à créer de véritables écoles de formation à Sidi Bel-Abbès et à Aïn Sefra», a fait savoir Zetchi, soulignant que «le Sud algérien regorge de talents qui méritent d’être valorisés». La FAF vient d’achever la première phase de réalisation du centre de formation de Tlemcen, a fait savoir Zetchi, précisant qu’un avis d’appel d’offres sera lancé pour entamer la deuxième phase des travaux qui devront prendre 18 mois. «Notre demande pour le lancement sans délais de la réalisation d’écoles de football a été acceptée par le ministère et le DT de la FAF a lancé une large opération de sélection pour choisir 24 joueurs nés entre 2004-2005 et former une première promotion. L’opération a été lancée en août dernier et nous espérons voir émerger des talents pour les quatre prochaines années», a-t-il ajouté. Mieux encore, la FAF a conclu un accord avec une école espagnole pour superviser les jeunes talents à l’école de formation de Khemis Meliana. De plus, Zetchi révèle que les joueurs évoluant au centre de Bel-Abbès seront encadrés par des techniciens de l’Ecole sportive française, ajoutant que la FAF n’avait pas encore tranché entre l’Ecole allemande ou argentine pour encadrer les jeunes de l’annexe du lycée sportif de Aïn-Sefra, l’objectif étant de «créer une expérience algérienne unique».

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