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Stade Olympique de Bir El Djir

Le gazon naturel perd sa couleur verte

Les responsables du sport sont allés jusqu'à dire que «le gazon du stade de Bir El Djir sera identique à celui du stade Santiago-Bernabéu de Madrid».

À défaut du vert, le jaune: la couleur du désert. «La pelouse du stade olympique de Bir El Djir est jaune. Elle est en attente de la moisson», ironise-t-on localement. Le projet est toujours en chantier. N'étant ni livré ni abrité, ne serait-ce que par une petite rencontre, le gazon du stade olympique d'Oran, transformé en lieu de prédilection des oiseaux le pigeonnant, a, en l'espace d'un temps record, connu d'importantes transformations offrant une image hideuse, sa couleur a, du coup, viré du vert à la couleur jaunâtre identique à celle des grands champs de blé en attente des récoltes. Pour cause, aucune institution ni encore moins l'entreprise ayant réalisé cette pelouse n'est sortie de son silence, ne serait-ce que pour se dédouaner, sinon tout au moins pour donner une petite explication et éclaircir cette situation inédite et apaiser par là même les esprits de ces Oranais et de ces sportifs déchaînés, dont la plupart estiment n'avoir jamais vécu une pareille situation. «C'est du jamais-vu!», déplore un ancien joueur du MC Oran. Et dire que l'on a vanté outrageusement ce stade, en retard flagrant de réalisation, à telle enseigne que l'ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Raouf Sallim Bernaoui, est allé jusqu'à dire que «le nouveau gazon du stade d'Oran sera identique à celui du stade madrilène de Santiago Bernarbéu». Que nenni! Il faut rappeler que l'entreprise ayant sous-traité les travaux de la pose de la pelouse du stade d'Oran est la même qui a pris les travaux du terrain géant du 5-Juillet d'Alger, ce dernier n'a pas abrité des rencontres pendant des lustres. Pour cause, le terrain n'était pas encore prêt. Où réside, donc, le problème? Plus d'un sont en attente de mesures coercitives au lieu des explications. La wilaya d'Oran est d'autant plus impliquée dans la réalisation de ce stade qu'elle ne se figera sans aucun doute pas dans le silence, cet exécutif local étant chargé par les plus hautes hiérarchies de se préparer et préparer les Jeux méditerranéens 2022, ces derniers sont à quelques encablures. En attendant la suite à donner à ce fait inattendu, la pelouse hybride du nouveau stade de 40 000 places revient à la colossale somme de 170 millions de dinars. Le cahier des charges prévoit la mise en place d'une pelouse hybride, celle-ci est dotée d'un système d'arrosage utilisé, a-t-on vanté, pour la première fois dans les enceintes de football en Afrique. «Il s'agit d'un système d'arrosage assisté par ordinateur dont le programmateur est accordé à la station de météo de l'aéroport international d'Oran par WIFI», a-t-on fait savoir, soulignant que «cette méthode permet un meilleur retour d'informations de la station centrale de météo et aide ainsi à une programmation automatique de l'arrosage de la pelouse de manière à la rendre plus efficace, en tenant compte des données météorologiques obtenues». Se réjouissant du fait que cette technologie de haute facture soit enfin utilisée dans les stades algériens, les travaux ayant trait à la réalisation de la pelouse du stade d'Oran, le plus grand ouvrage du complexe olympique en cours de réalisation dans la commune de Bir El Djir en prévision des JM, ont été entamés depuis près de deux mois. L'entreprise, également chargée de la pose de la piste d'athlétisme du même stade, une piste de 10 couloirs, aura aussi pour mission de réaliser deux autres pelouses dans le même complexe, à savoir une pelouse hybride pour le terrain annexe contre 170 millions DA, et une pelouse en gazon naturel pour le stade d'athlétisme de 4200 places pour un montant de 70 millions DA.
Le nouveau stade d'Oran a fait, ces derniers temps, l'objet, d'une visite d'inspection de la part d'émissaires de la Confédération africaine de football en vue de l'homologuer, et ce, sur proposition de la Fédération algérienne de la discipline, qui souhaite y programmer des rencontres de l'Equipe nationale dans le cadre des éliminatoires du Mondial-2022 au Qatar. «Heureux les membres de cette commission qui n'ont rien vu.» Va-t-on sévir? Les Oranais sont dans l'expectative, attendant des mesures rigoureuses! Qu'à cela ne tienne, ne serait-ce que pour une seule fois dans les annales du sport
national.

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