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Jeux olympiques 2020

Le cocktail infernal

La FINA a promis de surveiller la situation de près après que des athlètes ont protesté contre la température et la qualité de l’eau, dimanche, lors du test-event en eau libre en vue des JO-2020 de Tokyo.

«C’est la course la plus chaude à laquelle j’ai participée. Je me suis senti bien sur les deux premiers kilomètres puis j’ai été en surchauffe», a confié le Tunisien Oussama Mellouli, médaillé d’or sur 10 km (eau libre) à Londres en 2012.
La course, longue de 5 km, a débuté à 7h du matin alors qu’il faisait déjà plus de 30 degrés dans la capitale japonaise, soumise à une vague de chaleur qui a fait une soixantaine de décès. «La température était tellement élevée que je suis un peu inquiète», a admis la nageuse japonaise Yumi Kida, qui a ajouté que «l’eau était un peu puante et que la clarté n’était pas très bonne». Plusieurs athlètes ont été terrassés par la moiteur caniculaire (plus de 35 degrés à l’ombre, et un taux d’humidité supérieur à 80 %). On a même vu certains tituber puis chanceler, lors de la cérémonie de remise des médailles. Selon le règlement de la FINA, les athlètes ne peuvent concourir si la température de l’eau dépasse 31 degrés.
Le directeur de l’instance dirigeante de la natation mondiale Cornel Marculescu, a promis qu’un organisme externe serait mis en place, en collaboration avec les organisateurs de Tokyo-2020 pour surveiller la qualité et la température de l’eau. «Selon ces informations, nous déciderons de l’heure du début de la course. Ce pourrait être 5h, 5h30, 6h, 6h30… tout dépend de la température de l’eau», a-t-il expliqué, assurant que le bien-être des nageurs était une priorité. La chaleur est devenue un casse-tête pour les organisateurs de Tokyo 2020, qui ont déjà avancé l’heure de départ de plusieurs épreuves, dont le marathon, afin d’atténuer les effets de la chaleur torride de l’été au Japon.
En octobre 2017, les organisateurs ont été surpris après que des tests ont révélé des niveaux de bactéries e-coli plus de 20 fois supérieurs aux normes internationales, suscitant des doutes sur la sécurité du site. Enfin, les derniers tests pour évaluer la capacité du réseau routier de la ville à absorber la circulation ne sont pas rassurants.
Les restrictions de circulation expérimentées n’ont réduit le trafic que de 7 %, loin des 30 % espérés.

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