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ATHLÉTISME

L’Algérie sans médailles

Le Championnat du monde d´athlétisme vient de s´achever à Osaka avec des résultats peu flatteurs pour les Algériens. Pour les experts, ils reflètent la réalité du terrain. Ils sont la résultante de la situation conflictuelle, dans laquelle se débat ce sport chez nous depuis déjà plusieurs années. Certes, des blessures ont condamné certains athlètes à faire l´impasse sur ces joutes, ou à y participer diminués. Mais cela n´explique pas totalement les carences notées, les désillusions enregistrées.
Les succès s´enregistrent sur le terrain. Hormis les cinquièmes et sixièmes places sur 1500 m, la meilleure performance a été sans conteste celle de Aït Salem, seizième d´un éprouvant et chaud marathon. Mais Souad n´a pas, elle, les honneurs et avantages réservés aux ténors bien sponsorisés et médiatisés. Il y a 16 ans pourtant, notre athlétisme s´était illustré au Japon même. Il était apparu comme un pourvoyeur de champions, une grande nation d´athlétisme. C´était à Tokyo en 1991. Deux médailles d´or, sur le 1500 m messieurs et dames, une de bronze au 3000 m steeple et une 5e place à l´heptathlon avaient été la moisson. Très peu de nations, beaucoup plus huppées et nanties, avaient fait mieux. Cela avait été le prélude à d´autres victoires, d´autres records, dans les meetings et les grandes manifestations planétaires, Jeux olympiques et autres championnats du monde. Même pendant la tragédie nationale, le drapeau algérien triomphant avait été hissé dans les plus importantes enceintes sportives. Des exploits avaient été réalisés, notamment à Paris, lors des Championnats du monde, et à Sydney à l´occasion des Jeux olympiques. Malheureusement, des conflits de personnes et des luttes de clans ont suivi et ont fini par mettre la reine des disciplines olympiques sur des chemins tortueux, envasés. Tout programme, bien avant sa mise en oeuvre, était systématiquement contré, saboté, par la ou les parties opposées, pour simplement incompatibilité entre responsables ou techniciens. Et vice versa! C´était devenu systématique. Chacun avait sa propre partition et tenait à l´imposer quand bien même il en coûtait. Sans même démontrer s´il jouait juste ou faux. La tutelle a une grande part de responsabilité dans la situation. Menacée de dépôt de plaintes pour immixtion devant les instances internationales, elle s´était crue en position défavorable.
A cause de dossiers mal ficelés, alors qu´elle était, qu´elle est, le seul pourvoyeur de fonds et de techniciens. Alors qu´elle est la garante de la pérennité des activités sportives, de leur développement, de leur représentation en Algérie et à l´étranger. Le football avait décidément fait des émules! Comment, dans ces conditions, travailler, progresser et permettre l´éclosion de nombreux talents en herbe?

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