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Saïd Benferhat, handballeur de l'ES Aïn Touta

L'ardent désir de s'imposer

À un moment donné, l'on sentait que la petite balle en Algérie se meurt. Mais c'était sans compter sur cette détermination de plusieurs jeunes handballeurs de redorer son blason et la remettre à la place qui lui sied.

Quand il y a l'ambition, en sport ou ailleurs, tous les obstacles qui se présentent en cours de route ne peuvent stopper quoi que ce soit dans son élan. C'est partant de ce principe que Saïd Benferhat tient sa motivation et envie de mettre, chaque fois, un grand pas en avant. Le handball dans le sang, il ne recule devant rien, depuis qu'il a commencé à toucher à la petite balle, en 2009, alors qu'il avait à peine 11 ans. Aujourd'hui à 22 ans, l'ailier gauche de l'ES Aïn Touta commence à voir grand. «Avant d'intégrer le monde du handball chez les poussins de l'ES Aïn Touta, j'avais un grand attachement pour ce sport. Je ne ratais aucune occasion pour aller assister à un match ou le suivre à la télévision. Le temps opportun venu, j'ai fait des tests avec l'ESAT et j'ai été retenu. C'est ainsi que mon aventure a commencé», nous parle-t-il, non sans se rappeler les déboires qu'il a vécus, mais qui, selon lui, n'ont fait qu'augmenter les degrés à son trouillomètre, qui, a priori, n'a jamais été à zéro. «J'apprends de chaque instant, de chaque aventure ou mésaventure. Dieu merci, j'ai trouvé des personnes à mes côtés qui ont cru et continuent à croire en moi. Ils ne me laissent pas tomber et m'encouragent toujours à aller de l'avant. Si je recule, c'est toujours pour mieux sauter», relate-t-il encore. Maintenant qu'il sent avoir atteint le niveau probant, Saïd se fixe un nouvel objectif... et pas des moindres. Il veut taper dans l'oeil du sélectionneur de l'Equipe nationale senior, le Français Alain Porte, pour figurer dans ses plans à court, moyen et long terme. «Si je n'avais pas cette conviction de disposer des qualités requises, je n'aurai jamais osé en parler. Techniquement et physiquement, je suis persuadé de pouvoir m'imposer, pour peu que j'ai ma chance», dit-il d'un ton rassurant. Et d'enchaîner: «Tout le monde partage le même avis, notre Equipe nationale a reculé sur le plan des résultats durant les dernières années. Chose qui, s'accorde-t-on à dire, oblige à ce que du sang neuf soit injecté. Je veux en faire partie. Qu'on nous donne cette chance et nous juge sur le terrain, mais pas pour d'autres considérations. Qu'on ne mélange pas les choses.» À court terme, Saïd Benferhat veut décrocher un contrat à l'étranger pour donner un autre élan à sa carrière. «Pour des raisons personnelles, je n'ai pu quitter l'ES Aïn Touta. Mais à l'heure actuelle, cela fait partie du passé. D'anciens joueurs et entraîneurs tentent de m'aider pour décrocher un contrat aux Emirats arabes unis, et je croise les doigts pour que cela se réalise. À partir de là, tous les dés seront redistribués», espère-t-il. Appelé cette année à passer l'examen du bac, Saïd garde un oeil sur ses études. «Je veux et je peux allier les deux, études et sport. Je veux décrocher mon bac et suivre des études en sport. C'est le monde dans lequel je vis et que je ne peux quitter. Je suis comme un poisson dans l'eau», conclut-il. Saïd Benferhat, un nom à
retenir.

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