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Afin de resserrer les liens qui unissent le métier d’entraîneur

L’ANEFOOT est née

Les entraîneurs de football en Algérie ne cessent de tirer la sonnette d’alarme, concernant la situation délicate dans laquelle ils exercent. Les choses risquent de changer, prochainement, avec l’arrivée de l’ANEFOOT.

Au vu des obstacles auxquels font face les entraîneurs de football en Algérie depuis des années, il était temps de les regrouper sous la coupe d’une association, qui saura recadrer la situation de ceux en place, préparer les générations futures et les aider en matière juridique et conseils. C’est dans cette perspective que Guemriche Nasredine, formateur d’entraîneurs et professeur à l’Institut des sciences et technologies du sport (ISTS) de Dély brahim à Alger, a eu l’ingénieuse idée de lancer le projet d’une association exerçant dans ce sens. Il s’agit de l’Association nationale des éducateurs de football (ANEFOOT). « L’idée m’est parvenue au moment où je formais des entraîneurs de football, lorsque ces derniers me faisaient part de ce qu’ils endurent. Rien ne tourne rond, faut-il le dire. En parallèle, je faisais la comparaison avec ce que les autres pays, surtout nos voisins, réalisaient sur ce plan et les résultats arrachés ensuite. Une grande différence de visions surtout. J’ai, alors, commencé à travailler sur ce projet jusqu’à son lancement après avoir tracé une feuille de route en consultant toutes les personnes qui pouvaient être impliquées de près ou de loin », nous fait savoir Guemriche. Ce dernier a longtemps attendu avant de recevoir son agrément. « J’ai déposé tous les documents nécessaires il y a cinq ans, et ce n’est qu’il y a à peine un mois que j’ai reçu l’agrément. Je ne voulais pas abdiquer. Certains ont oublié ce projet, mais pas moi. J’y ai cru jusqu’au bout », poursuit notre interlocuteur.
L’ANEFOOT est représentée actuellement sur 38 wilayas en Algérie, ainsi qu’en France avec Lamine Kezzime. Son objectif principal est d’uniformiser le travail de l’entraîneur de football. « Nous visions à uniformiser et structurer le métier d’entraîneur et sa formation. Nous allons assurer la formations des entraîneurs ainsi que leur suivi durant leur carrière, avec, entre autres, leur accompagnement dans la signature de leurs contrats et en défendant leurs intérêts dans les litiges qui les opposent aux présidents de clubs. Nous allons aussi proposer des aménagements dans le cursus de formation. Il y a quelques carences que nous devons gommer pour aller de l’avant. Je pense être bien placé dans ce sillage pour en parler », détaille Guemriche. Il s’agit, là, de l’objectif principal, mais pas que. Pour développer le football, il y a toute une chaîne, et l’entraîneur en fait partie. Tout est lié, le cas échéant. « Pour que l’on arrive à revoir les points liés à l’entraîneur, il faut lui préparer le terrain et le mettre dans les conditions idoines. Pour cela, notre travail ne se limitera pas à l’objectif principal, mais à aller vers, à titre d’exemple, la lutte contre la violence dans les stades et le dopage », explique-t-il encore. Guemriche sait que le champ est miné et qu’il aura du pain sur la planche. Mais il ne baisse pas les armes : «Je saurai, en compagnie des autres membres de l’ANEFOOT, mettre le plan qu’il faut avec l’aide de tous les acteurs », croit-il dur comme fer, même s’il sait que certaines personnes, habituées à nager dans les eaux troubles, feront tout ce qui est en leur possible afin de mettre des bâtons dans les roues à l’association. Le bureau exécutif de cette dernière est composé d’entraîneurs ayant, tous, un diplôme de 3e degré. L’on citera, entre autres, les anciens internationaux Mourad Slatni (ex-USMAn, CRB et MCA), Hocine Bouaicha (Ex-MOC, USC et CRB), Hamid Nechad (ex-ASMO et MCA) et Malik Zorgane (ex-ESS). Pour adhérer à l’ANEFOOT, les portes sont ouvertes à tous les entraîneurs, selon son président, quel que soit le degré de leurs diplômes. Lundi dernier, Guemriche a été reçu par le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, ainsi que le responsable du service de communication, Aboud Salah-Bey. Lors de cette entrevue, la première du genre, plusieurs points ont été abordés notamment les possibilités de collaboration entre la FAF et l’ANEFOOT. Guemriche a, pour sa part, fait une présentation des conditions de création de cette association, ses missions, ses activités et ses objectifs. Côté FAF, le président Zetchi a mis l’accent sur la nécessité d’organiser, de préserver et de valoriser le métier d’entraîneur. Il s’agit, s’accorde-t-on à dire, d’un projet ambitieux, mais dans un champ miné. Guemriche le sait parfaitement, mais reste optimiste malgré tout.
M. B.

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