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Djamel Belmadi

«Il n’y aura ni outsider ni favori»

«Il nous reste deux marches, que je considère comme étant les plus difficiles pour atteindre cette immense consécration. On ne va ménager aucun effort pour y arriver », a déclaré le coach national.

Ce soir à 20h, l’Algérie disputera sa 8e demi-finale de CAN, en affrontant le Nigeria, au Caire. En face, l’adversaire n’est pas à présenter, lui qui est à son 15e carré d’as. La motivation de se retrouver à ce stade de la compétition fait que la rencontre s’annonce d’ores et déjà palpitante. Djamel Belmadi, le sélectionneur algérien, le sait pertinemment et montre la voie à ses joueurs pour rééditer l’exploit de 1990, date de la seule consécration algérienne dans cette compétition. Ils veulent, ses joueurs et lui, écrire leur propre histoire. « Notre dernière consécration remonte à l’an 1990, à domicile. Les grands joueurs qui l’avaient gagnée sont entrés dans l’histoire de notre football. On veut, donc, écrire la nôtre. Ce sera plus difficile, bien sûr, mais on poursuit cet objectif », a déclaré le sélectionneur algérien, lors de la conférence de presse d’avant-match, hier. « Il nous reste deux marchs, que je considère comme étant les plus difficiles pour atteindre cette immense consécration. On ne va ménager aucun effort pour y arriver », ajoute-t-il. Pour préparer ce match face aux Nigérians, détenteurs du trophée à trois reprises, le driver des Verts s’est basé surtout sur le volet de la récupération. Ceci, étant donné que l’équipe sort d’un match musclé face à la Côte d’Ivoire (1-1, 4-3 aux t.a.b), jeudi en quarts de finale. « Quand on joue une demi-finale de CAN, la récupération, surtout sur le plan mental et psychologique, va un peu plus vite. Tout le monde a envie de jouer une demi-finale de CAN, cela faisait longtemps que cela ne nous était pas arrivé », poursuit Belmadi, qui a confirmé le forfait de son latéral droit Youcef Attal, blessé à la clavicule face aux Eléphants Ivoiriens. « Le jour de récupération en moins de notre équipe par rapport au Nigeria ne devrait pas avoir une si grande incidence sur le résultat », rassure l’ancien capitaine des Verts, assurant que « dans cette rencontre, il n’y aura ni outsider ni favori ». « Les deux équipes partent à chances égales. Chaque équipe a ses atouts, et chaque entraîneur tentera de les exploiter au maximum », tempère l’enfant de Mostaganem. A une question de savoir si sa riche carrière de joueur lui sert actuellement dans sa mission d’entraîneur, le conférencier répond : « Ma carrière de joueur est une chose, et celle d’entraîneur en est autre. » Refusant de dévoiler ses plans pour cette rencontre, Belmadi est revenu sur le cas de son attaquant Bounedjah, le penalty raté face à la Côte d’Ivoire et tout ce qui s’en est suivi. « J’ai choisi Bounedjah parce qu’il travaille beaucoup. Il est à l’origine de tous nos buts. Qu’on le veuille ou pas, c’est l’un des meilleurs buteurs au monde, un buteur hors pair et un bosseur. Penalty raté ? Pas de souci pour moi. Cela peut arriver à n’importe quel joueur », a-t-il soutenu. Belmadi compte sur les supporters, attendus en force aujourd’hui, via 10 avions spécialement affrétés par les autorités algériennes, dont six avions militaires : « Partout dans le monde, il y a des supporters algériens. On sait qu’ils ont cet amour du pays. Le football est important pour nous. C’est le sport numéro un, il est vecteur d’énormément de choses, cela nous réunit tous. » « Nos supporters se sont déplacés, on sait qu’ils seront devant leur écran, que cela soit en Algérie, en France, ou partout ailleurs. Ils ont eu de grosses émotions jeudi avec beaucoup de suspense. On sait qu’on est poussé par cette énergie, que l’on ressent même si on vit dans notre petite bulle. Comme je le dis aux joueurs, on joue pour eux avant tout », a-t-il conclu. A la fin de la conférence de presse, Belmadi, accompagné de son milieu de terrain, Mehdi Abeid, est allé inspecter la pelouse du stade du Caire, qui abritera la rencontre de ce soir. Les deux hommes se sont dit satisfaits de l’état de la pelouse en attendant la grande heure.

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