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MEDOUAR, SERRAR ET BELLOUMI CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES

Ces sportifs «charmés» par la députation

Bien avant ceux-ci, trois présidents de club, Aïssa Menadi, Mohamed Zaïm et Tayeb Mehyaoui, ont brigué déjà des mandats de députés.

La fièvre électorale se propage et contamine même le sport. La course à la députation ne s'est pas limitée seulement aux politiciens et à un degré moins aux comédiens et aux journalistes. Etre député est devenu aussi un rêve des figures sportives les plus emblématiques de la scène sportive nationale. Cette année, deux présidents de club de Ligue I ont décidé de «mettre fin» à leurs amours avec le sport et tenter une nouvelle expérience en politique. C'est le cas de Abdelhakim Serrar président de l'Entente de Sétif et Abdelkrim Medouar, patron de l'ASO Chlef.
Le premier a été désigné tête de liste du parti El-Moustakbel dans la wilaya de Sétif. Le second est chargé de diriger la liste du FLN, dans la wilaya de Chlef. De son côté, la vedette du football national, Lakhdar Belloumi, est entré dans la course. Il est désigné tête de liste du parti El Moustakbel dans la wilaya de Mascara. L'autre figure qui serait dans cette même liste de Mascara est l'ancien arbitre international, Mohamed Hansal. Bien avant ceux-ci, trois présidents de club ont brigué des mandats de députés. Aïssa Menadi, président de l'Usm Annaba, a été élu en 2007 représentant du peuple dans cette wilaya et dont le mandat est toujours en cours. Mohamed Zaïm, alors président de USM Blida, a été élu député de cette wilaya. Il a été installé tête de liste du RND. Pour sa part, Tayeb Mehyaoui, président du MCO a bénéficié de cinq années de prestige qu'offre le poste de député. Mais qu'est-ce qui fait courir ces sportifs pour briguer un poste politique? Précisons que rien n'interdit à ces Algériens -vu qu'ils remplissent les conditions exigées par la loi- d'être candidats aux législatives. Il n'y a aucun mal non plus de voir les Serrar, Belloumi et outre Medouar courir dernière la chose politique.
L'enjeu est de taille. Le choix fait par les partis FLN et El-Moustakbel s'explique par des motivations purement électoralistes. Cela consiste à ramener le plus grand nombre de jeunes possibles à voter.
L'occasion ne sera pas seulement de réconcilier les jeunes avec les urnes, mais de permettre à ces deux partis de rafler le plus grand nombre de sièges dans ces circonscriptions. Belloumi, Serrar et Medouar sont aimés et respectés par les populations locales. Il s'agit d'un investissement politique rentable pour le FLN et le parti d'El Moustakbel. Dans un autre registre, être député, c'est aussi prendre du recul avec la pression des stades et des supporteurs.
Le prestige est garanti. Le salaire est faramineux sans déployer aucun effort et même sans obligation de se présenter à l'hémicycle lors des travaux de l'Assemblée.
L'absentéisme n'est pas interdit ni puni par la loi. Pour les journalistes accrédités à couvrir les travaux de l'APN, Aïssa Menadi, président de l'USM Annaba, était quasiment aux abonnés absent tout au long de son mandat. Ce n'est pas un «pêché». La loi lui assure une couverture d'absence! Il reste à savoir si Serrar et Medouar vont servir la nation dans la chose politique ou se contenter des revendications sportives pour servir leurs clubs respectifs? En politique ce n'est pas comme en sport. Défendre un projet politique, c'est décider de l'avenir de toute une nation. Mais, défendre les intérêts d'un club régional, c'est servir une poignée de fans de la balle ronde. Hélas! Vu la situation dans laquelle se trouve le football algérien, on se demande ce que sera l'avenir de la prochaine Assemblée...

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