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Amrani et Allik menacent de démissionner

C’est la cacophonie au CRB

« Parfois, le bien nuit. » Cette phrase est celle du doyen des dirigeants du CR Belouizdad, Belaïd Hachaïchi. Une conclusion qui s’applique parfaitement au sein de ce même club, au vu des rebondissements de ces dernières heures.

Lundi soir, le CR Belouizdad a remporté sa première victoire de la saison en championnat, en prenant le meilleur sur le nouveau promu, le NC Magra (2-1) au stade du 5-Juillet d’Alger. Ce résultat ne reflète pas la physionomie de la rencontre, dominée outrageusement par le Chabab, avec des ratages à la pelle, dont un penalty de Amir Sayoud.
A la fin de la rencontre, et dans les déclarations d’après match, le coach belouizdadi, Abdelkader Amrani, a jeté un pavé dans la mare, évoquant une possible démission dans les heures à venir. « Je n’ai pas envie de poursuivre ma mission avec le CRB. J’ai constaté des choses qui ne m’ont pas plu dans l’environnement du club », a indiqué Amranji sans pour autant préciser de quoi il s’agit, citant seulement l’exemple de l’indisponibilité des ramasseurs de balles dans cette rencontre, considéré comme un acte de sabotage.
« Ce soir, il n’y avait pas de ramasseurs de balles, il fallait recourir à des enfants qui étaient assis en tribune. Ce n’est pas normal », a-t-il regretté, tout en précisant que les supporters n’y sont pour rien. Allik est allé encore dans le même sens que son entraîneur, en indiquant que ce dernier a raison de penser à un départ et qu’il (Allik) n’écarte pas l’idée de suivre son chemin si la situation ne change pas. Mais de quoi s’agit-il réellement ? Renseignement pris au niveau de la maison, il s’avère que ce sont les conséquences du conflit entre le directeur général, Saïd Allik, et le responsable de communication et marketing, Amine Sebia. Un conflit qui semblait être enterré, mais qui refait surface, désormais, au moment où personne ne s’y attendait. Sebia est accusé d’avoir influencé le DTS des jeunes, Boualem Charef, afin de ne pas envoyer les joueurs des catégories jeunes pour servir de ramasseurs de balles.
En plus, Charef a refusé de se plier à la décision de Amrani de faire jouer le milieu de terrain Noufel Ould Hamou avec l’équipe réserve. Charef est accusé, ainsi, de rouler pour Sebia, qui veut se servir de lui pour donner des coups à Allik.
Une intervention s’impose désormais de la part des dirigeants du groupe Madar-Holding, actionnaire majoritaire dans la SSPA/CRB afin de remettre de l’ordre. Mais le hic, c’est qu’à l’approche du match-retour de la coupe de la CAF, samedi prochain à N’djamena, le premier responsable du groupe, à savoir Charaf-Eddine Amara, se trouve en vacances à l’étranger, ce qui risque, donc, d’empirer les choses. Selon certaines sources, « un des deux clans risque de sauter », c’est-à-dire Allik – Amrani ou Sebia – Charef, et l’on ajoute que c’est le premier qui semble le plus proche de la porte de sortie. Une réorganisation est aussi prévue sur tous les plans, administratif et technique notamment.
Par ailleurs, le directeur de l’administration générale (DAG), Réda Abdouche, na plus donné signe de vie depuis plusieurs jours. Aux dernières nouvelles, l’homme aurait déposé sa démission et cette dernière a été acceptée par ses responsables.
Le motif de cette décision est le fait que Abdouche n’a pas apprécié le fait que certaines personnes, « appuyées par la direction du club », s’immiscent dans son travail. Son remplaçant sera, dit-on, installé dans les tout prochains jours. C’est dire que contrairement à ce qu’espéraient les supportes, la situation au sein de leur club ne s’est pas améliorée. Bien au contraire, elle va de mal en pis, alors qu’ils s’attendaient à ce que cette saison soit celle du grand retour de leur équipe au-devant de la scène.

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