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En charge de la réalisation du complexe sportif d’Oran

À quoi joue l’entreprise chinoise MCC?

Ce groupe de travail a permis aux services concernés de lever toutes les contraintes.

On a, à plusieurs reprises et depuis le lancement du projet, proféré cette menace quant à résilier le contrat avec l’entreprise chinoise, MCC, en charge de la réalisation du futur complexe sportif d’Oran implanté dans la partie Est d’Oran, très précisément à Belgaïd. Pour cause, les craintes de livraison tardive du projet pèsent lourdement sur les responsables hiérarchiques. Plusieurs lacunes ont, depuis le lancement du chantier, été relevées, à commencer par les restrictions faites volontairement par l’entreprise sur la main-d’œuvre en n’embauchant pas le nombre d’ouvriers suffisants. Cette lacune a, à plus d’un titre, été relevée et soulevée par les responsables locaux et hiérarchiques. Ils sont allés jusqu’à renvoyer l’entreprise. Au-delà de ces paroles en l’air, rien n’est fait, jusque-là, alors que le compte à rebours a commencé. L’Algérie abritera les JM-2021. Elle devra donner sa meilleure image en ayant postulé pour la domiciliation de cette compétition en rivalisant avec la ville tunisienne de Sfax. Le ton est assumé, toutes les responsabilités reconnues, mais jusque-là, la même rengaine est relevée à chacune des sorties de responsables locaux se rendant compte de la gabegie de cette entreprise obstinée à ne pas garnir ses effectifs, poussant nos responsables à se lancer dans des coups de gueule sans lendemain. L’entreprise chinoise a prouvé ses limites. Idem pour nos responsables affichant, devant les représentants des médias, leur hystérie et récidive pour la prochaine visite sans pour autant juger utile de prendre des mesures qui s’imposent. Il y va de la notoriété de toute une nation, souveraine, dont les responsables sont habilités à réagir à la hauteur de l’événement en sévissant à l’encontre de cette entreprise ayant raflé un projet budgétivore pour un résultat non encore palpable, décrié par plusieurs walis qui se sont succédé à la tête de la wilaya d’Oran. L’entreprise chinoise ne respecte aucune autorité ni encore moins le cahier des charges qu’elle a ratifié avec la partie algérienne. Et pourtant, l’Algérie n’a pas manqué à ses engagements la liant cette entreprise, reconnue de tous les spécialistes, défaillante. Dans le tas, l’on accorde, sans retenue, d’importants budgets. Cette entreprise, venue du pays du géant asiatique, a, par contre, trébuché malgré toutes les réunions ayant regroupé les responsables de cette société, le représentant diplomatique de la Chine à Alger avec la partie algérienne représentée par le ministère de l’Habitat de l’Urbanisme et de la Ville et des représentants des ministères de la Jeunesse et des Sports et des Finances ainsi que les bureaux d’études et les directeurs d’exécutifs concernés. Dans l’une des réunions tenues, des directives de l’ex-Premier ministre ont été données. Elles portent essentiellement sur les résolutions de la réunion interministérielle organisée le 18 juin dernier concernant les préparatifs de ce rendez-vous sportif. Cette rencontre qui a permis la création de plusieurs commissions chargées de l’aspect sécuritaire, technique et financier ainsi que l’animation culturelle et touristique et la communication. Elle a également servi de tribune pour exposer tous les problèmes qui entravent l’avancement des travaux du complexe sportif composé de 40 000 sièges dans sa première tranche et une salle omnisports et un centre nautique dans sa
2e tranche. Les deux parties se sont mis d’accord sur plusieurs procédures qui doivent être concrétisées bientôt. La société chinoise était interpellée et appelée à renforcer le chantier en moyens humains dans les brefs délais pour arriver à une cadence de travail de 3×8 jusqu’à la fin des travaux de réalisation, ainsi que le paiement des sous-traitants, notamment celui chargé de la pose de la pelouse. La partie algérienne, pour sa part, s’est engagée à régulariser la situation des travaux supplémentaires et le dossier de révison des prix, donner des dédommagements suite à l’arrêt du matériel et les pertes dues au transfert de devises. L’ex-wali d’Oran, Mouloud Cherifi, ordonné la création d’un groupe de travail qui a entamé le suivi de l’application de ces procédures. Ce groupe de travail a permis aux services concernés la levée de toutes les contraintes techniques et financières qui pénalisent l’avancement des travaux. Apparemment, l’on n’est pas encore sorti de l’auberge. Le stade de Belgaïd fait partie du futur complexe olympique omnisports devant abriter les compétitions des Jeux méditerranéens, prévus en 2021 dans la capitale de l’Ouest. Le stade est appelé également à recevoir des manifestations sportives nationales et internationales et couvrira des espaces de qualité pour le mouvement sportif. Erigé sur une superficie de 105 ha, le futur complexe olympique est composé, outre le stade de 40 000 places, d’un stade d’athlétisme de 4 800 places, d’un terrain de réplique, d’un centre de formation, d’un parking de 290 places et autres infrastructures annexes. Sa réalisation a nécessité une enveloppe de l’ordre de 15 milliards DA. C’est une entreprise chinoise, la MCC International, qui est chargée de sa réalisation. Par ailleurs, le stade sera pourvu de structures complémentaires, à savoir une salle omnisports de 6 000 places et un centre nautique. 

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