{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Algérie–Côte d’Ivoire, aujourd’hui à 17h

A nous les Ivoiriens !

Dans les deux camps, on retrouve des individualités évoluant dans des clubs européens huppés ou encore des jeunes loups, ne cherchant qu’à saisir l’occasion pour percer.

La sélection algérienne de football sera, cet après-midi à 17h, devant un très sérieux rival pour poursuivre son chemin vers l’objectif principal d’arracher le trophée africain le 19 juillet prochain au stade international du Caire, lors de l’ultime match de la CAN-2019. Et il se trouve que c’est également ce même objectif que cherche à atteindre son concurrent aujourd’hui, à savoir la sélection de la Côte d’Ivoire, en quarts de finale de la compétition. C’est la troisième fois que les Algériens rencontrent les Ivoiriens à ce stade de la compétition d’une phase finale. Entre 2013 et 2015 jusqu’à cette année 2019, trois Algériens sont rescapés : Raïs M’bolhi, Sofiane Feghouli et Riyad Slimani. Côté Ivoirien un seul rescapé et il s’agit de Bony. Ceci pour l’histoire. Et pour revenir à aujourd’hui, les deux équipes se départageront sur un détail ou peut-être sur des coups de pied des fatidiques séances des tirs au but. Dans les deux camps, on retrouve des individualités évoluant dans des clubs européens huppés ou encore des jeunes loups, ne cherchant qu’à saisir l’occasion pour percer. Et puis, des deux côtés, il y a une certaine complémentarité et une complicité sur le terrain qui tranchera au final pour une seule sélection pour poursuivre son aventure dans cette CAN, déjà marquée par plusieurs surprises. Mais cet après-midi, on ne pourrait parler de surprise tellement les deux équipes se valent. Le mieux préparé techniquement, tactiquement, moralement et surtout plus réaliste devant les buts sortira vainqueur. Et bien malin qui pourrait émettre le moindre pronostic dans ce choc très ouvert entre des joueurs dans la majorité bien rodés dans ce genre de compétition et de match à gros enjeu. Vainqueurs lundi à Suez du Mali (1-0), les Eléphants sont en train de monter en puissance, eux qui se sont qualifiés en 8es de finale à la faveur de la 2e place occupée dans le groupe D derrière le Maroc. Les joueurs de l’entraîneur Ibrahim Kamara ont entamé la compétition par une petite victoire face à l’Afrique du Sud (1-0), avant de s’incliner ensuite devant le Maroc (0-1). Le vainqueur de l’épreuve en 1992 et 2015 a bouclé la phase de poules en laminant la Namibie (4-1). Les Verts ont battu le Kenya
(2-0), le Sénégal (1-0), la Tanzanie (3-0) avant d’écarter la Guinée lors des huitièmes de finale (3-0). Cet après-midi, les Verts auront, donc, à croiser le fer avec une équipe ivoirienne composée d’un amalgame de joueurs d’expérience tels que le gardien de but Sylvain Gbohouo et Serey Die (ex-ES Sétif) et une jeune génération menée par l’attaquant Nicolas Pépé (Lille OSC), nommé au titre du meilleur joueur de la saison de Ligue 1 en compagnie notamment des deux joueurs vedettes du Paris SG, Neymar et Mbappé. «L’Algérie est une très belle équipe qui s’est bien comportée depuis l’entame du tournoi. Il y a du collectif dans son jeu avec de bonnes individualités» a déclaré le coach ivoirien avant d’ajouter : «Nous allons rencontrer l’Algérie et comme je dirai toujours, on aura que ce qu’on mérite.» Du côté algérien, Djamel Belmadi a bien observé la Côte d’Ivoire lors de son dernier match face au Mali. Et comme il est bien perspicace et un technicien bien prudent, il pèse si bien ses mots pour dire : «On doit battre n’importe quel adversaire si on veut passer et poursuivre l’aventure africaine.» Au sujet de son adversaire, le coach algérien estime : «La Côte d’Ivoire est un adversaire solide. La Côte d’Ivoire est connue dans le continent pour être une équipe difficile à jouer, solide, avec beaucoup d’expérience, renfermant des joueurs qui évoluent dans les grands championnats européens. Il faudra bien le préparer et le prendre très au sérieux.» C’est justement ce que fait Belmadi avec tous ses adversaires. Sur le plan des effectifs, les deux sélectionneurs ne doivent, pour ainsi dire, pas chambouler leur «onze» pour ne point déstabiliser leur équipe et ravir leurs supporters qui ne veulent pas les voir s’arrêter en si bon chemin.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours