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MC Oran

À la croisée des chemins

Sebbah Zine El Abidine dit implicitement qu’il ne courbera pas l’échine en réclamant son dû.

L'enfant de Boufatis, Zine El Abidine Sebbah, quitte officiellement le club du coeur, le MC Oran, et s'envole vers le ciel algérois en optant, pour deux années, avec le NA Hussein Dey. Au-delà de cette info, qui paraît ordinaire, le désormais ex-joueur du Mouloudia ne compte pas lâcher du lest en faisant valoir ses droits, son dû, et pas des moin-dres. Le joueur fait état de 16 mensualités pour lequel est redevable son ex-club. «Je récupérerai mon dû par tous les moyens», a-t-il fait état, sans afficher une quelconque hésitation ni jugé faire cadeau au club dans lequel il a eu son mot à dire des années durant. Cependant, il fait dans la familiarité en tenant de tels propos, quand il affirme qu'il ne contribuera pas à envenimer la situation accrue, aggravant la maison des Hamraoua, notamment dans le volet lié aux finances. De telles déclarations valent leur pesant d'or et dans lesquelles Sebbah souligne implicitement qu'il ne courbera pas l'échine en réclamant son dû, quitte à employer tous les moyens lui permettant d'atteindre son objectif en revendiquant ses droits. Ce joueur étant parti, d'autres risquent de lui emboîter le pas, à moins de mesures à la fois ingénieuses et rapides à prendre par l'homme d'affaires Tayeb Mehiaoui, ce dernier, étant attendu au virage, est appelé à faire valoir la stabilité du club avec le maintien des joueurs pouvant secouer la direction du club et balancer la situation à tout moment, d'autant que le club est redevable vis-à-vis de plusieurs joueurs de plusieurs millions de dinars. À défaut d'un décompte officiel, ces dettes oscillent entre 8 et 10 millions de dinars. Tayeb Mehiaoui, anticipant les événements, tente, tant bien que mal, de dénouer la crise ne serait-ce qu'en la renvoyant à un autre délai, le temps de voir mieux. Dans sa vision des choses, il a, en rencontrant plusieurs joueurs, entamé les premières démarches quant à priviligier «la raison» en ouvrant le bal des négociations avec des joueurs qui risquent «de créer l'événement» en lavant publiquement «le sale linge du MCO», notamment en ce qui concerne les mensualités restées en suspens des mois durant.
En recevant Abdelkader Boutiche, Abdelhafid Benamara et Nadjib Hammadi, le patron du club a été concluant dans sa démarche en réussissant son coup et persuadant les trois joueurs à temporiser, notamment en ce qui porte sur la très fâcheuse question, la situation salariale. Fort de son expérience de commerçant connu dans la cité étant importateur d'une importante marque de voiture française, Tayeb Mehiaoui n'a pas été zélé ni ébranlé par la situation en avançant des propositions alléchantes tout en réclamant des efforts à fournir par ces joueurs ne serait-ce que pour apaiser la situation et alléger le lourd fardeau à supporter dans les prochains jours par le club. Les pourparlers, ouverts sur plusieurs suggestions, ont duré plus d'une heure. Le premier joueur, Abdelkader Boutiche, signe et persiste en sollicitant une augmentation de salaire en le plafonnant à 120 millions de centimes. Mehiaoui ira droit dans sa logique en faisant une offre reposant sur la signature du joueur pour un contrat d'une année. Dans le cas du joueur Benamara, le président a réussi son coup en amenant le joueur à fidéliser sa liaison avec le Mouloudia pour une année de plus, celle-ci sera suivie d'une augmentation de salaire à raison de 50%. Idem pour le troisième joueur, Hammadi, celui-ci en est sorti content en ayant pu renouveler son contrat avec une mensualité haussée à raison de 50%.
Le milieu Heriet Mohamed est, sans plus de détails, dans le viseur des responsables du club. En attendant, le club ainsi que sa direction sont à la croisée des chemins. Faute de finances, les actionnaires de la SSPA/MCO sont invités à casquer en faisant appel à leurs économies. L'actionnariat est, économiquement parlant, un investissement des propres fonds des sociétaires réunis pour le meilleur et pour le pire.

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