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L’Algérie en demi-finale

A deux marches du bonheur

Menant au score rapidement grâce à un but de Sofiane Feghouli, l’EN algérienne a finalement dû attendre la séance de tirs au but pour écarter une Côte d’Ivoire travailleuse. Les Verts se vengent de 2015 et retrouveront le Nigeria en demi-finale demain.

Plus qu’un match de football… Après 120 minutes de suspense, larmes et fatidiques séances des tirs au but…la délivrance. Jeudi soir, dans un stade de Suez très clairsemé, mais largement acquis à la cause des Verts, grâce, notamment, au pont aérien, la sélection algérienne de football s’est hissée au dernier carré de la CAN-2019 en domptant des coriaces Eléphants de la Côte d’Ivoire. A peine 20 minutes jouées, les Algériens ouvrent la marque. Bounedjah, au duel, provoque le loupé de Bagayoko, Bensebaini en profite pour distiller un excellent centre pour Feghouli, qui ajuste le gardien ivoirien Gbohouo pour ouvrir la marque. Dès le retour des vestiaires, les protégés de Djamel Belmadi avaient l’opportunité de tuer le match. Lancé dans le dos de la défense, Bounedjah file seul au but et se faisait faucher dans la surface par Gbohouo. L’arbitre éthiopien, Tessema Weyesa, conforté par la VAR, indique le point de penalty. L’attaquant des Fennecs voulait se faire justice lui-même, mais voyait sa tentative heurter la transversale. Les Eléphants, bien aidés par la chance, revenaient dans le match à l’heure de jeu et secouent les filets algériens pour la première fois depuis le début de ce tournoi. Servi par Zaha, Kodjia maladroit jusqu’ici, dépose Benlamri, s’enfonce dans la surface et décoche une frappe puissante qui trompe M’Bolhi. Les tentatives de Bounedjah malchanceux, Slimani fougueux, Ounas feu d’artifice ou encore Delort, sur le dernier coup franc, n’ont pas eu le privilège de changer la donne sur le tableau d’affichage. Les 22 acteurs passent, dès lors, par les tirs au but. Une épreuve où Bony, Dié et Belaïli se distinguaient en manquant leurs tentatives, ce qui permet à l’Algérie de s’offrir une place en demi-finales pour affronter, demain à 20h. Une qualification et beaucoup d’émotions ! Les Algériens étaient fiers et heureux de leur équipe, certes, mais ils l’étaient beaucoup plus pour l’attaquant Baghdad Bounedjah. Depuis le penalty raté, l’attaquant algérien le plus prolifique en buts est sorti du match. Ses larmes coulaient à flots et traduisaient une grande responsabilité. Il se sentait responsable d’une éventuelle élimination de son équipe. Il était perdu sur le terrain, ce qui a obligé Belmadi à le faire remplacer par Slimani, histoire de le préserver. Sur le banc de touche, l’enfant d’Oran vivait des moments difficiles et réagissait à chaque action de ses coéquipiers. Des embrouilles finalement réglées par une séance de tirs au but angoissante, sous l’œil attentif d’un Attal en pleurs et dans les bras de Belmadi. Après le tir au but raté par le capitaine ivoirien, c’était la délivrance. Les joueurs se sont dirigés vers Bounedjah pour lui faire remonter le moral, avant de chanter en chœur avec les supporters : « Bounedjah ! Bounedjah ! Bounedjah ! ». Ceci, avant que n’intervienne Feghouli : « Hé les gars ! On ne pleure pas. On est des hommes. » Les Algériens avaient hâte de revivre de telles émotions, ce qui explique l’envahissement des rues dans les quatre coins du pays après la fin de la rencontre. Cela a été aussi le cas dans d’autres pays, où la communauté algérienne a créé une ambiance festive que beaucoup de personnes, notamment les touristes, n’ont pas l’habitude de voir. L’EN algérienne y est presque, il ne reste que deux matchs avant de brandir le sacre final. Il faudra, dès lors, retourner sur terre parce que le plus dur reste à faire.

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