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Forum sur l’hypertension artérielle pulmonaire à Alger

Une maladie «rare et orpheline»

Elle touche 15 à 20 personnes sur un million par an.

Les colloques, symposiums, forums et autres rencontres ayant pour thème la pharmacie, la médecine et autres sujets relatifs à la santé, semblent se multiplier sur la place d’Alger, ceci, apparemment depuis la création d’un nouveau ministère délégué auprès du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, dédié à «L’industrie pharmaceutique» et que pilote Lotfi Djamel Benbahmed qui est néanmoins pharmacien et président du Conseil de l’ordre des pharmaciens.
Ainsi les laboratoires français «Janssen», (Pharmaceutical Companies du Groupe of Johnson and Johnson)» ont organisé, hier, à Alger un Forum sur l’hypertension artérielle pulmonaire (Htap). Maladie dite «rare» ainsi définie, car un millier d’Algériens la «chopent» chaque année.
Cette pathologie, dite également, maladie «orpheline» sur «L’hypertension pulmonaire-Htap», est provoquée par l’élévation de la pression sanguine au niveau des artères des poumons. C’est une maladie qui touche une moyenne de 15 à 20 personnes sur un million d’individus par an avec une légère prédominance féminine de 1,8 %. L’âge moyen des personnes adultes atteintes se positionne entre 30 et
40 ans.
Les travaux de cette rencontre étaient chapeautés par trois coprésidents, à savoir les professeurs Rabah Amrane, président de la Société algérienne de l’hypertension pulmonaire (Sahp), Ali Kacem Khadidja, présidente de l’Association algérienne de l’hypertension pulmonaire (Aahp), et Nadira Methia (CHU hôpital Mustapha) auxquels s’est joint le professeur français Olivier Sitbon qui participe ainsi aux travaux de cette rencontre.
Les principaux intervenants n’ont eu de cesse de citer les observations du 6ème Symposium mondial sur l’hypertension pulmonaire qui s’est déroulé, l’an dernier, à Nice (France) qui n’a abouti à «aucune recommandation formelle», ont-ils regretté.
Il faut dire que le diagnostic de la Htap est «très difficile» de par la faible spécificité des symptômes qui se résument, en un «essoufflement, des douleurs thoraciques et une grande fatigue».
Les causes peuvent être dues à des «antécédents familiaux, une malformation cardiaque à la naissance, une insuffisance cardiaque, une exposition chronique aux hautes altitudes, la consommation de drogues et alcools ou encore à la prise de médicaments anorexigènes (qui coupent la faim)» relève un document remis à la presse.
Il a été expliqué que l’évolution de cette maladie varie d’un individu à l’autre et dépend aussi de la réaction au traitement.
Le patient peut même nécessiter un traitement chirurgical dans certains cas. Aujourd’hui, l’enjeu réside dans la «détection précoce» avec comme objectif de permettre un traitement spécifique, afin d’améliorer le pronostic vital des patients. Il est utile de préciser que cet événement médical constitue la « première édition de cette année ». Il est organisé par les laboratoires Janssen-Algérie en partenariat avec la société savante «Association algérienne de l’hypertension artérielle pulmonaire-Aaph».
L’objectif premier des intervenants à cette rencontre aux thèmes médicaux à caractères pointus, et des ateliers techniques mis en place, est d’expliquer à la corporation médicale (et à la presse) les nouvelles classifications de la maladie, les actualités thérapeutiques et la prise en charge.

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