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Situation lamentable de l’éducation à Constantine

Une commission d’enquête est exigée

Le nombre d’écoliers au sein d’une même classe, dépasse souvent les 40 élèves.

Ne pouvant plus supporter la situation de dégradation de l'éducation à Constantine, la Coordination de la société civile présidée par Mohamed Lattafi, lors d'une conférence de presse tenue, hier, dans son siège situé à la rue Kaddour Boumedousse, en présence de cadres de l'éducation dénoncera un certain laisser- aller et un manque de responsabilité d'où l'impératif de dépêcher une commission d'enquête ministérielle devant statuer sur la situation. Mohamed Lattafi a tenu à préciser que dans cette rencontre il s'agit d'exposer un état et un constat défini de la situation sans cibler personne. Quelques points essentiels ont été révélés, notamment sur la direction elle-même qui exige aujourd'hui soit une extension soit un changement d'adresse comme cela a été le cas dans d'autres wilayas comme Batna et Sétif, car explique l'un des intervenants « de 5 000 employés dans le passé, la direction compte aujourd'hui 20 000 d'où la nécessité de prendre en charge ce problème qui ne peut plus durer», pour le même intervenant, ex-cadre de l'éducation, aujour-d'hui à la retraite mais qui s'est engagé bénévolement à soutenir la Coordination de la société civile dans ce combat pour améliorer le cadre de l'éducation, «on ne compte plus de 50 employés dans un service, mais 300, imaginez le malaise qui fait qu'on ne peut pas exiger de ce même employé de bien faire son travail». De même a-t-il poursuivi en soulevant un deuxième point « la carte des établissements éducatifs». Il s'agit là du nombre d'écolier au sein d'une même classe qui dépasse souvent celui de 40 élèves, alors que dans d'autres écoles bâties selon lui pour faire plaisir à certains opportunistes on ne compte que 16, «ce déséquilibre agit par conséquent sur la rentabilité de l'apprenant», a-t-il souligné. Pourtant, ajoute le conférencier, c'est facile de remédier à ce problème qui traîne depuis des années, «établir un plan d'étude avant la rentrée scolaire et programmer la rentrée plusieurs mois avant. Mais hélas! on cherche toujours des solutions d'urgence pour se retrouver avec le même problème chaque année».
Enfin le dernier point abordé par le conférencier, c'est la gestion qui reste une grande interrogation, surtout en ce qui concerne les zones d'ombre où les élèves manquent de tout, transport, restauration et moyens. Ce laisser-aller et cette injustice doivent trouver une solution durable à long terme et non une solution temporaire.
Toutes ces donnes ont fait que Constantine, qui était parmi les cinq premières wilayas dans les résultats des examens de fin d'année, entre autres, le baccalauréat, est aujourd'hui à la 39ème place ce qui est une déception pour la ville du Savoir. Aux termes de cette conférence, les participants exigent une commission d'enquête de la tutelle, à désigner en urgence.

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