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Sueurs froides d'inculpés!

Durant sept jours, la salle n°1 de la cour d'Alger, a abrité le procès dit du «montage automobile» qui a vu une brochette d'inculpés souffrir après plus de 18 mois d'attente, de stress, de peur, d'appréhensions et autres visions fantomatiques! Ne parlons pas des pontes du pouvoir qui devaient s'attendre au terrible retour de manivelle, ou de ceux qui savaient ce qui les attendait, une fois pris. Prenons les exemples frappants de Yamina-Noria Zerhouni, l'ancienne wali de Boumerdès, qui était auparavant en retraite, après s'être donnée corps et âme à l'Algérie, à son administration, qu'elle chérissait tant: «Je ne m'attendais pas du tout à une décoration, étant moi-même satisfaite, d'abord que je fus la 1ère femme algérienne, wali, un poste dévolu exclusivement aux hommes. Avant d'arriver à ce sommet, je fis l'ENA, puis les wilayas de Tlemcen et d'Oran comme chef de service, de bureau, sous-directrice de la règlementation! Puis ce fut la consécration! 15 ans de service avec un casier vierge! Les gendarmes ont beau fouiller dans mon passé, rien, pas une seule tache! Et puis, on me mit sous le nez cette affaire bancale. J'ai perdu beaucoup de temps avec cette histoire! Je suis triste que cela soit arrivé!» avait-elle répondu à Dounia-zed Guellati, la vaillante présidente de la chambre correctionnelle d'Alger, très bien soutenue par Lyes Benmissiya et Mohamed Sédira, ces deux précieux et attentifs conseillers que la jeune avocate de Sétif, Me Ibtissem Salhi, a qualifiés «de très bon magistrats, venus effectuer seulement leur boulot de juges du siège, ayant très bien appris le dossier que le tribunal de Sidi M'hamed-Alger a manifestement bâclé par incompétence, ou par négligence».
Chef de file du collectif d'avocats de Mazouz, Me Zéraïa est intervenu calmement pour mettre à nu les failles de ce dossier qui concerne un industriel riche de père en fils: «Certaines personnes rongées par le succès de Mazouz, l'avaient déjà qualifié de grand détourneur de deniers publics alors qu'une vérification approfondie de sa situation fiscale laisse entrevoir brillamment qu'il avait réussi à transférer des milliards au Trésor public.» La défense qui a, par ailleurs, mis en avant le fait que «le tribunal a refusé d'entendre des témoins à décharge, ce qui est en soi, une atteinte au principe d'égalité devant la justice».
En outre, l'usine de montage de véhicules du groupe Mazouz a reçu, le 25 juin 2017, la visite de Youcef Yousfi, indique la défense pour prouver que l'usine est loin d'être un produit virtuel. Tandis qu' «Ahmed Ouyahia avait annulé deux projets d'assemblage automobile à Sétif, dont celui du groupe Mazouz en 2008, en raison d'absence de politique de montage automobile en Algérie à cette époque», avait tenu à rappeler Me Ibtissem Salhi, l'avocate de Sétif qui a tenu a dénoncer le fait que des dizaines de travailleurs attendent le verdict avec beaucoup d'espoirs! 

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