Service après-vente, vous avez dit ?

Un magistrat près la Cour suprême nous prie de faire part de ses vives protestations auprès d’une entreprise à grands spots publicitaires qui attirent beaucoup de clients happés au passage par une désorganisation totale des services du département après-vente !
Parler d’organisation serait contraire à l’esprit de vérité qui anime cet espace.
Une désorganisation totale serait le maître-mot à employer. Et l’expression est à mettre entre guillemets s’il vous plait, sinon ce serait de l’intox. L’accueil est quelconque.
La seule personne prête à vous aider est la secrétaire affectée à la réception, mais elle est seule, elle ne peut que supplier les anges qui la surveillent de la laisser seule, à vouloir mourir.
A l’entrée, la signalisation est incomplète. Pas un siège pour les visiteurs, dont beaucoup de vieux, des handicapés. C’est sinistre comme lieu : aucun tableau pouvant donner des couleurs à l’environnement immédiat ou même des images ou des gravures « optimistes » de notre beau pays en vue d’égayer les bureaux, couloirs et autres marches d’escaliers tristes comme tout.
Le caissier était absent ainsi que le chauffeur, en congé.
Les clients étaient livrés à eux-mêmes. Et ce n’était pas un jour de fin de semaine. C’était même un mardi, le troisième jour ouvrable.
Certains d’entre eux, élevaient la voix en guise de mécontentement et de protestations, d’autres demandaient le remboursement pur et simple du montant de la marchandise, plus les frais du transporteur qui attend depuis, pour certains, trois heures.
Le préposé à l’ordre était désolé alors que la tension montait quand les clients apprirent que la remplaçante du caissier ignorait les prix des réparations.
Alors, pour se débarrasser de ces gens, on fixera les prix au pif. Désolante situation d’une triste et grande société dont le rêve est d’avoir des clients à l’étranger !!!