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Que de gâchis!

Selon un grand magistrat, il y a lieu de blâmer publiquement un avocat qui s'en prend à un juge du siège pour lui reprocher d'appliquer la loi rédigée loin de cette juridiction!
Oui, la remarque est beaucoup plus à faire devant le siège de l'APN, boulevard Zighout Youcef à Alger que devant le juge dont le seul tort est d'appliquer cette mesure qui est passée comme une lettre à la poste! Alors s'il nous arrive quelquefois de prendre parti pour les avocats, nous nous permettons aussi de rappeler aux défenseurs, que les magistrats sont là, pour veiller à une saine application de la loi, que pour autre chose, et donc ces mêmes juges méritent tous les égards et respects dus à leur rang!
Dans le même ordre d'idées, on nous signale ces arrêts impromptus de participations aux audiences, lorsqu'il y a un incident d'audience mis sur le dos du magistrat du jour.
Un ancien magistrat dénonce un ignoble fait qui se répète un peu trop: « Il s'agit du mot d'ordre de grève lancé par le bâtonnat national, au moment où un incident d'audience est signalé quelque part. Oui, il faut boycotter la composition ou le juge unique devant qui cet incident a eu lieu. Mais alors pourquoi punir le justiciable de Aïn Témouchent, de Guelma ou de Tipasa alors que l'incident a eu lieu à Alger?
Ce n'est pas juste comme décision et ce n'est même pas fair-play!», estime-t-il en regrettant au passage les slogans lancés par des défenseurs et qui n'ont pas de place dans une juridiction. «S'il ya un mot qui ne va jamais de pair avec le mot «justice», c'est bien «politique»; sinon, où irions-nous?

De Quoi j'me Mêle

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