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Bouira

Les zones d’ombre passées en revue

Beaucoup de travail reste à faire, mais la volonté est là pour dépasser les difficultés.

Le chargé de mission auprès de la présidence de la République pour les zones d'ombre, Brahim Merad, a effectué une visite de deux jours qui l'a conduit aux quatre coins de la wilaya. À son arrivée samedi dernier, il a assisté à une projection où ont été exposées les différentes opérations menées par la wilaya en application des directives de la Présidence et qui concernent ces régions longtemps oubliées et marginalisées au profit des grandes agglomérations.
Le rapport fait état de la stratégie mise en place et qui a commencé par un recensement élaboré par la wilaya, en étroite collaboration avec les élus locaux et les membres actifs de la société civile.
Les critères retenus dans la classification des régions sont l'eau potable, l'assainissement, le gaz, le désenclavement l'amélioration des conditions de scolarité. Ce préalable permettra ainsi de recenser 542 zones reparties à travers 44 communes et visant à améliorer les conditions pour 216 335 habitants.
867 projets sont retenus. Ainsi, 196 projets seront financés sur le fonds des collectivités locales, 129 sur le budget de wilaya, 47 sur les programmes communaux de développement et quatre sur les programmes sectoriels.
L'enveloppe pour financer 396 projets à travers 277 zones coûtera au Trésor public la somme de 3.9 milliards de dinars. Précisons, aussi, que pour l'AEP il a été retenu 56 projets, 121 concernent le désenclavement, 24 pour l'électricité et le gaz, 78 opérations pour l'assainissement, un projet pour le secteur de la santé.
Dans son intervention, le représentant de la Présidence précisera que l'objectif visé à travers ce programme national en direction des zones d'ombre reste l'instauration d'un équilibre dans les disparités de développement entre les différentes régions d'une même wilaya.
La priorité du moment et en prévision de la rentrée scolaire, demeure l'amélioration des conditions de scolarité de nos enfants. Commentant l'exposé de la wilaya, Merad précisera que l'image est expressive plus que n'importe quel rapport. «Beaucoup de régions de l'Algérie profonde ont longtemps été laissées pour compte.
Le programme du président comme annoncé lors de sa première rencontre avec les walis, met l'accent sur ces régions frontalières, du Sud, des Hauts- Plateaux, du désert, qu'il faut réhabiliter. Beaucoup de travail reste à faire, mais la volonté est là pour dépasser les difficultés», dira le chargé de mission auprès de la Présidence.
Pour les besoins de ce programme, les pouvoirs publics sont arrivés à réquisitionner 18 800 milliards de centimes. L'avantage de la réhabilitation de nos campagnes permettra selon le conseiller, hôte de Bouira, «un exode dans le sens inverse de ce qui a été vécu par le passé. En mettant en place les conditions nécessaires à une vie décente, beaucoup retourneront vers leurs campagnes. Les projets retenus sont aussi une opportunité pour résorber le fort taux de chômage qui pousse quelquefois les jeunes à aller en ville», déclarera Merad.
Depuis deux jours, le délégué du président, accompagné des responsables locaux de la wilaya, s'est rendu dans plusieurs localités des daïras de M'Chedallah (Ighil Oumeziaav, Tikesrain, Azrou Oukalal), de Sour El Ghozlane (Beyara, El Maleh, Toual el Aouad), d'El Hachimia (Aggoune, Betatia), Aïn Bessem (Lamri et Miri), Souk El Khemis (Lamara, OuledYahia) pour constater de visu les projets réalisés au profit des habitants de ces localités jusque-là totalement niées.

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