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Le bilan hydrique du premier semestre 2021

Les vraies raisons d’un déficit

Mobilisation de la ressource souterraine aquifère pour compenser les déficits de la distribution.

La ressource d'eaux superficielles est sollicitée à hauteur de 60% pour l'alimentation en eau potable (AEP) et les réserves accumulées dans les 80 barrages en exploitation étaient de 3,38 milliards de mètres cubes (m3) à fin mai dernier. C'est ce qu'indique le dernier bilan du ministère des Ressources en eau (MRE) qui précise que ces barrages disposent d'une capacité totale installée de 7,7 milliards de mètres cubes.
Les chiffres du premier semestre 2021 relevés, ont amené le MRE à accorder une «priorité» à la mobilisation de la ressource souterraine en eau pour compenser les déficits enregistrés dans la reconstitution des réserves en eaux superficielles dont notamment celles des barrages de la région du Centre qui ont subi le plus, les affres de la sécheresse.
Ce déficit hydrique, note le bilan, est principalement dû aux conséquences «des effets du dérèglement des conditions climatiques, caractérisé par des évènements comportant des phénomènes extrêmes: sécheresse et inondations», a expliqué le MRE dans son bilan d'activité publié sur son site Web.
Le bilan fait cependant état d'une situation «assez confortable» dans les régions du nord-est du pays, où l'on constate un taux de remplissage des barrages de 70%. Pour les régions de l'ouest et du centre du pays, en particulier le Grand-Alger, elles restent frappées par une «insuffisance significative» de la ressource superficielle..
Pour ce qui est des ressources souterraines, il faut savoir que 26 152 forages assurent une production globale d'eau de 951millions de m3/an. Concernant les ressources non conventionnelles, le ministère indique que durant la période citée, 10 grandes stations de dessalement d'eau de mer et 26 stations de déminéralisation des eaux saumâtres, contribuent à l'AEP des populations. Il explique que le volume moyen d'eau dessalée produit est de 1,6 million de m3/jour, tandis que celui de l'eau déminéralisée, est de 112 475 m3/j.
L'AEP par les eaux conventionnelles et non conventionnelles mobilisées, permet à une population d'environ 43,9 millions d'âmes, dont les besoins sont de 6,6 millions m3/jour, à raison d'une dotation de 150 litres/jour/habitant, à disposer, grâce à cet apport, d'eau potable.
Quant à la réutilisation des eaux épurées, volet «pauvre» du système de production d'eau, le bilan indique quand même, que durant le premier semestre de cette année, 18 systèmes d'épuration ont permis de répondre aux besoins de l'activité agricole. Il est précisé que le volume moyen d'eau réutilisée se monte à environ 10 millions de m3 pour l'irrigation d'une superficie de l'ordre de 3.000 hectares.Le MRE réaffirme, dans le bilan de la période concernée «tous les efforts du secteur ont été focalisés sur le renforcement de l'AEP et l'optimisation de la gestion pour faire face à la crise qui sévit, suite au manque de précipitations d'une part et à la diminution de l'efficience des équipements et réseaux existants, d'autre part. Ces efforts sont déployés en vue de répondre aux besoins grandissants des citoyens et d'assurer un service public régulier». À cet effet, assure la même source, les mesures engagées ont abouti à la mise en service de 70 forages d'un débit de 81.000 m3/j et 13 autres projets d'AEP qui connaissent un bon rythme d'avancement, et dont la réception interviendra avant le 30 juin courant. Il est ainsi expliqué que l'impact de ces réalisations sera de nature à contribuer à l'amélioration de la distribution de l'eau au profit de la population, notamment durant la saison estivale. 

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