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Ils ont fermé le siège de la daïra de Ouaguenoun

Les villages Ifouzar et Imkechren se rebellent

Approchés, les citoyens reprochent aux élus de leurs communes et les responsables de la daïra, le manque de dialogue.

Les citoyens des villages Imkechren et Ifouzar ont fermé, hier, le siège de la daïra de Ouaguenoun, à une trentaine de kilomètres au nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Des revendications liées essentiellement à l'état lamentable dans lequel se trouvent les deux localités qui vivent un enclavement total depuis quelques années. Tôt dans la matinée, des dizaines de villageois ont cadenassé le portail principal de cette enceinte administrative. D'autres, plus d'une centaine, ont observé un rassemblement.
Approchés, les citoyens reprochaient aux élus de leurs communes et les responsables de la daïra le manque de dialogue. Les villageois affirment à l'unanimité que leur action vise à attirer l'attention des responsables sur leurs problèmes. L'absence de dialogue et les promesses non tenues sont généralement derrière la colère qui engendre ce genre d'action. Preuve en est: ces derniers assuraient que la fermeture du siège de la daïra est l'unique moyen de se faire entendre. En effet, ces deux villages souffrent énormément de l'état de dégradation avancé des routes qui les relient au chef-lieu de leur commune Aïssa Mimoun, à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya. Les villageois affirmaient que sans revêtement, les chemins deviennent impraticables dès les premières pluies d'automne. Pourtant, plusieurs actions du même genre ont été sanctionnées de promesses qui n'ont jamais été tenues. Les représentants des villageois énumèrent une série de problèmes vécus dans l'indifférence totale. A Ifouzar, village le plus éloigné du chef-lieu de la commune, les citoyens doivent chaque jour faire plusieurs kilomètres pour trouver des moyens de transport à Ighil Bouchene. L'état de la route de leur village empêche ces derniers de venir prendre les voyageurs. Ce constat fait également que les enfants doivent se rendre à l'école à pied, qu'il pleuve ou qu'il vente.
À rappeler enfin, que les fermetures de routes sont signalées à travers plusieurs communes ces dernières semaines. Le manque d'eau potable figure parmi les plus importantes causes de ces actions. En deuxième position pointe l'état dégradé des routes qui desservent les villages les plus éloignés des centres urbains. Toutefois, à bien considérer les propos des villageois, l'on s'arrête sur un constat peu évoqué. La colère est provoquée par les problèmes qui s'éternisent, mais il devient plus certain que les actions sont plutôt engendrées par l'absence de dialogue et les promesses non tenues. Dans toutes les actions, les villageois interrogés affirment que les actions sont destinées à attirer l'attention des responsables locaux. Pour eux, c'est le dernier recours pour faire entendre leurs voix devant le manque de dialogue.

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