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Les procès d’été ou les coups d’épée...

Les procès sur les accidents de la circulation sont aussi nombreux, beaucoup plus, que ceux des mois passés, certes. Il n'en demeure pas moins qu'un mort de plus, est toujours de trop! Les statistiques épisodiques des services de sécurité sont toujours aussi alarmantes. Des localités et cités entières sont comme englouties. Elles disparaissent, ou tombent carrément dans l'oubli. C'est le même refrain, chaque année, sans que ceux qui causent ces catastrophes, ne puissent tenter quoi que ce soit. L'histoire des accidents de la circulation, qui remonte à une très longue date, du fait qu'ils subsistent loin, avant l'indépendance, lorsque notre pays était sous domination coloniale, est dramatique. Les jeunes magistrats, quoi qu'on en dise, ont une opinion autre que celles des aînés, car la société a évolué. Les préjugés n'existent pratiquement plus et les instructions dont parlaient avec beaucoup d'amertume et de regret, après le 22 février 2019, des magistrats écrasés par le lourd silence imposé, font partie du passé. Il faut aussi préciser que la justice a arrêté, depuis l'intrusion de Covid-19, d'examiner les affaires civiles pour se consacrer aux seules affaires pénales, et des seuls détenus, svp! Le magistrat est jusque-là, attentif, calme et sûr de son dossier, même si le défenseur d'Alger a trouvé, lui, à redire. Ici, c'est beaucoup plus une question de tactique que de lecture des lois! L'inculpé est sûr qu'il est étranger au sinistre, le reste dépend de la justice.» Maître Mohamed Djediat, le défenseur de l'inculpé de blessures involontaires, marmonnera d'un trait: «Si monsieur le procureur demandait une peine contre mon client, qu'il savait pertinemment innocent, comme jamais, il n'aura été, c'est que l'indépendance de la justice est encore loin de nos magistrats du siège, qui restent toujours mal liés au ministère public dont la vocation n'est pas la seule répression. Monsieur le président, vous êtes indépendants. Prouvez-le en relaxant ce jeune qui n'a rien à se reprocher. Il n'y a eu ni état d'ivresse manifeste ni excès de vitesse ni état de fuite, rien qui puisse le faire condamner!» De quoi laisser le juge dans l'expectative!

De Quoi j'me Mêle

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