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Transport et logement à Béjaïa

Les motifs de la colère

L’affichage de la liste des prébénéficiaires des 163 logements sociaux de la commune de Sidi Aich n’a pas fait que des heureux.

La wilaya de Béjaïa n’a encore une fois, pas dérogé à sa réputation. Hier, la tension sociale est encore montée d’un cran. Le logement social et le transport sont, de nouveau, source de colère qui s’est traduite par la fermeture de route et un rassemblement de contestation. Les demandeurs de logements sociaux de la commune de Sidi Aich , qui n’ont pas été retenus sur la nouvelle liste des pré-bénéficiaires, ont exprimé, hier matin, leur mécontentement en procédant tôt le matin à la fermeture de la Route nationale 296, reliant la ville de Sidi Aich au chef-lieu de la wilaya de Béjaïa. Les protestataires exigent ni plus ni moins l’annulation de la dite liste, jugée «inéquitable». «La liste affichée, hier, par le chef de daïra de Sidi Aich ne comprend pas les véritables démunis qui ont le plus besoin de cette catégorie de logements», estime un protestataire qui n’a pas été retenu sur la liste précisant que «pratiquement l’ensemble des bénéficiaires retenus sont soit des émigrés, donc des nantis de la région, soit ceux qui ont payé des pots-de-vins». Une autre dame expliquait, hier, son cas «dramatique» : jetée dans la rue, elle avait placé tous ses espoirs de figurer sur la liste. Quelle fuent sa déception et sa colère de devoir encore attendre, elle qui s’est retrouvée dans la rue avec sa famille !
Il va de soi que cette manifestation a provoqué la colère des usagers qui ont été contraints de faire de longs détours par Tifra ou à rebrousser chemin.
Au chef -lieu de la wilaya, ce sont les habitants de Taklait Oufella, un quartier de la périphérie de la ville de Béjaïa, qui se sont rassemblés devant la direction du transport.
Ils dénoncent «le refus des opérateurs de transport de rallier le terminus de la ligne 13» et demandent à la direction du transport de «les interpeller» et d’«assurer le transport sur l’ensemble de la ligne». Selon le directeur du transport, «la problématique réside dans le tronçon routier qui n’est pas praticable et qui nécessite des réparations, notamment au niveau d’un virage qui s’avère très dangereux et pouvant induire des accidents». L’APC, pour sa part, affirme avoir fait une proposition pour éviter ce virage en attendant l’engagement des travaux.
Entre la demande des uns et les propositions et les explications des autres, la situation perdure depuis plusieurs mois et les citoyens frondeurs ont fixé un ultimatum de trois jours aux autorités pour rétablir la situation.
A défaut, ils menacent de réinvestir la rue pour une action illimitée avec femmes et enfants.

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