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En plus des plages, Tigzirt a des sites à proposer

Les agences de voyages et les transports absents

Un petit bilan s’établit de lui-même quant aux avancées réalisées ou les reculs accusés par rapport aux saisons précédentes.

C'est déjà la fin de la saison estivale à Tigzirt. Après deux semaines d'afflux sur les plages, la ville reprend en ces matinées du mois de septembre sa monotonie habituelle. Tigzirt se lève sur son silence et la brume matinale. Un petit bilan s'établit de lui-même quant aux avancées réalisées ou les reculs accusés par rapport aux saisons précédentes. Un regard empreint d'indulgence toutefois, étant donné la situation particulière de cette année marquée par l'émergence de la pandémie du Covid-19.
En matière d'afflux, les statistiques font ressortir un net surplus par rapport à la même période de l'année dernière. En l'espace de deux semaines seulement, Tigzirt et Azeffoun ont reçu près de deux millions d'estivants. Les plages ont été archicombles. Les autorités ont été dépassées par le nombre de visiteurs. Selon le président de l'APC, Moussa Abbou, la ville de Tigzirt n'a jamais connu un tel rush en l'espace de quelques jours seulement. L'avis était partagé par le directeur de l'office de tourisme local.
Toutefois, parallèlement aux trois plages autorisées à la baignade, Tigzirt avait beaucoup d'autres atouts à faire valoir aux visiteurs, mais, hélas, ils sont restés en dehors du circuit. De nombreux sites archéologiques sont éparpillés à travers les villages voisins, ainsi que des sites de tourisme cultuel et culturel, qui sont restés ignorés des touristes. Les services concernés n'ont pas fournir l'effort de mettre en valeur ses atouts à tel point que même le site archéologique de la ville est resté fermé, à cause de la pandémie du Covid-19.
En effet, de nombreux sites pouvaient représenter des destinations pour les visiteurs. À Taksebt, à cinq kilomètres à l'Est de Tigzirt, des sites archéologiques existent, témoignant des périodes antiques. C'est pareil à Tifra, un village voisin qui constitue en soi un site touristique à découvrir. À Mizrana, des sites touristiques enfouis dans le massif auraient pu être des destinations privilégiées pour les touristes. À Tarihant, dans la commune de Boudjima, des sites antiques sont également restés dans l'anonymat, alors qu'ils auraient pu être découverts par les visiteurs.
Cependant, ce créneau n'a pas été mis en valeur parce qu'il demande l'intégration d'autres acteurs, restés jusque-là en dehors du circuit. En effet, les agences de tourisme et de voyages ont brillé par leur absence, en cette saison. Étant le trait d'union entre les sites et les touristes, ces boîtes pouvaient proposer des voyages organisés aux touristes. Des circuits touristiques qui pouvaient attirer des visiteurs dans ces sites qui font partie intégrale de l'histoire de la ville de Tigzirt.
Mais pour ce faire, un autre acteur ne doit pas rester oublié. Le transport est nécessaire pour organiser ces circuits touristiques, à travers les communes et les villages limitrophes de la ville de Tigzirt. L'exploitation de ce créneau est, de l'avis même des touristes, une nécessité absolue car ces derniers souhaitent réellement découvrir ces sites. Pour eux, visiter Tigzirt ne doit pas se limiter aux plages. Enfin, dans les années à venir, le tourisme devra se débarrasser des archaïsmes qui limitent ses capacités. Le transport comme les agences de voyages, sont des acteurs qui sont attendus pour redynamiser la destination.

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