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Endommagé suite à un glissement de terrain

Le téléphérique Annaba-Séraïdi toujours à l’arrêt

Un désagrément tant pour les usagers de ce moyen de transport que pour le Trésor public dont le manque à gagner se chiffre à des milliers de centimes.

10 mois depuis son arrêt, le téléphérique de Annaba n’est toujours pas opérationnel. Cette mise hors service, pour ce moyen de transport, remonte au mois de janvier dernier, lorsque les intempéries qui se sont abattues sur la wilaya avaient, rappelons-le, occasionné un glissement de terrain. Ce dernier avait provoqué l’écroulement d’un pylône, provoquant la chute d’une télécabine qui avait cédé sous la force des rafales de vent. L’exploitation de cette ligne reliant le chef-lieu de la commune de Annaba à celui de Séraïdi, sur un linéaire de quatre kilomètres, était, dès lors suspendue.
Aussitôt, une expertise avait été effectuée par l’Etac (Entreprise de transport algérien par câbles), pour évaluer l’ampleur des dégâts avant le lancement des travaux de réparation de la ligne du téléphérique. Aujourd’hui, et jusqu’à la mise sous presse, les travaux de remise en service du téléphérique, affichent un retard considérable, une situation impactant à plus d’un titre, les travailleurs et les élèves, obligés de se déplacer entre les communes pour vaquer à leurs occupations. Le besoin s’en est cruellement fait sentir au cours de ces derniers mois.
Et comment ! La situation a fait apparaître toute l’importance stratégique de ce moyen de transport dans une station balnéaire telle que Séraïdi. Il n’y a qu’à faire un tour, tôt le matin, pour voir les gens faire la chaîne, à la station des fourgons devant les transporter à leur travail pour les uns, et ou à leurs établissements pour les écoliers. Quelques-uns apostrophés à la station de Séraïdi, se sont montrés agressifs. D’autres se sont lamentés de la lenteur des travaux «Pour arriver à l’heure au travail ou à l’école, il faut se réveiller très tôt», nous dit-on, Pour renter, c’est le pire des cauchemars que nous vivons chaque jour», nous ajoute-t-on.
Outre, le parcours du combattant pour les habitants de la commune de Séraïdi, l’immobilité des cabines du téléphérique est également synonyme de pertes financières. Car, faut-il le rappeler, la ligne du téléphérique Annaba-Séraïdi assure le transport d’une moyenne de 2 500 voyageurs par jour, car le téléphérique Annaba-Séraïdi, offre des services à des prix compétitifs soutenus par des abonnements hebdomadaires et mensuels, qui arrangent notamment les étudiants et les élèves, ce qui représente une perte sèche pour le Trésor public, puisque, convient-il de le souligner, l’arrêt du téléphérique n’est pas seulement d’ordre technique, mais également financier à cause du manque à gagner dû à des mois d’immobilisation de ce moyen de transport.
Dans une tentative de toucher un quelconque responsable sur place, à la station du téléphérique en l’occurrence, rien ne prédispose à une quelconque présence. Au passage, quelqu’un, sous le sceau de l’anonymat, nous confie qu’«il n’y a personne et rien ne bouge à l’intérieur » Nous avons rebroussé chemin, avec en mémoire, l’arrêt de ce moyen de transport en 2017, pendant deux mois, au motif qu’un incendie s’était produit, suite aux feux de forêts traversés par le téléphérique.
Autre souvenir, celui dont la durée a été marquée par toute une décennie. Oui, 10 années consécutives, le téléphérique Annaba-Séraidï était resté à l’arrêt pour (…), avant que n’intervienne la bonne volonté et restitue pour ce moyen de transport moderne à ses bénéficiaires, dont entre autres les étudiants et les employés.
Ces derniers qui nous ont fait part de leur désolation quant aux multiples pertes occasionnées par cet arrêt du téléphérique, notamment en matière de gain de temps et d’économie d’énergie.

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