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Baisse des prix des moutons et cherté des aliments du bétail

Le dilemme des éleveurs

Ils parlent de prix abordables dans l’ensemble. Ils peuvent ainsi aller de 2 millions de centimes à 5 millions, selon l’état de l’espèce.

A moins d’un mois de la célébration de l’Aïd Al Adha, le marché du bétail est marqué par une certaine « léthargie ». C’est ce dont ont fait état, les différents éleveurs éparpillés un peu partout dans la capitale. Ces derniers ont cependant tenu à souligner qu’ils s’attendent à un regain d’affluence durant les 15 jours précédant la fête.
En ce qui concerne le coût des tètes de bétail, les éleveurs parlent de prix abordables dans l’ensemble. Ils peuvent ainsi aller de deux millions de centimes à cinq millions, selon l’état de l’espèce. Ces derniers se sont, par ailleurs, plaints du fait que la vente du bétail à des prix « aussi bas » ne leur permet pas de couvrir les dépenses inhérentes à l’entretien du cheptel.
Dans le même sillage, d’autres ont tiré la sonnette d’alarme, affirmant que l’activité des éleveurs a fortement baissé ces derniers mois. La fête de l’Aïd est de ce fait l’événement très attendu par ces derniers qui espèrent faire des profits et compenser cette dynamique faible. Ils ont en outre soulevé la problématique de la sécheresse que connaissent certaines régions. Chose qui a contraint les éleveurs à acheter de l’orge et autres aliments, et dont les prix sont particulièrement élevés à une période précise.
Les mêmes sources ont tenu d’un autre côté, à faire remarquer que l’intérêt que portaient dans le passé les citoyens à l’achat d’un mouton à sacrifier, a beaucoup diminué.
Les éleveurs ont également insisté sur le fait que leur problème n’était ni la stabilisation des prix des moutons ni le faible engouement des consommateurs, soutenant que leur problématique première se situe au niveau des services de distribution des graines. Ces derniers octroieraient pour toute l’année, l’équivalent de seulement 300 grammes pour chaque tête. Or, révèlent-ils, « ces mêmes services n’hésitent pas à alimenter le marché noir en quotas de graines très conséquents atteignant des quintaux, pour les revendre à des prix dépassant la moyenne ».
Pour rappel, l’an dernier, les éleveurs de moutons avaient dénoncé la hausse des prix des moutons, accusant les intermédiaires d’en être à l’origine. Ils avaient également souligné que « la cherté des prix des moutons est due essentiellement à l’anarchie qui règne sur le marché de vente entre les mains des intermédiaires.
« La moyenne de différence des prix des moutons entre les grandes villes, notamment à Alger et les zones d’élevage varie entre 8000 et 15000 dinars », ont-ils fait savoir.
En ce qui concerne les prix des moutons destinés au Sacrifice pour cette année, les éleveurs ont indiqué que le marché demeure stable et avancé que le prix du mouton en 2018 est arrivé à cinq millions tandis que ces jours-ci, il est possible d’acheter le même mouton à quatre millions. En attendant, les éleveurs espèrent voir dans les prochains jours, une plus grande affluence des citoyens dans les points de vente réservés à cet effet.

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