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Violences faites aux femmes

Le cauchemar qui n’en finit pas

La femme est tancée, agressée, tabassée et violentée pour le seul fait qu’elle soit femme, considérée comme démunie de ses droits.

L'adolescente Aya était âgée tout juste de 16 ans lorsque sa disparition énigmatique a été signalée, au début de cette semaine, par sa famille résidant dans la commune de Bendaoud, dans la wilaya de Relizane.
Quatre jours après, elle a été retrouvée saine et sauve, réfugiée à l'intérieur d'un immeuble situé au centre-ville de Sidi Bel Abbès. Ne portant aucun vêtement, la victime a été découverte par une femme ayant sur le champ signalé elle aussi sa présence. Intervenant, les policiers ont récupéré la jeune adolescente qu'ils ont remise à ses parents après l'achèvement des formalités policières. «L'enquête se poursuit étant donné que l'adolescente portait des marques apparentes sur plusieurs parties de son corps, de coups et de blessures, de plus, dans un état psychologique lamentable»,
a-t-on appris. L'assassinat de Chaïma, jeune fille de 19 ans violée puis brûlée vive, a secoué le pays et embrasé les réseaux sociaux. À Oran, le magistrat de la chambre pénale près le tribunal d'Oran vient de prononcer son verdict condamnant un trentenaire à une peine de deux ans de prison ferme, ce dernier est accusé d'avoir agressé sa voisine, d'un certain âge, en s'introduisant dans son domicile et lui ayant asséné plusieurs coups de couteau lui ayant valu une incapacité de 16 jours. En début de semaine, l'avocat général près le tribunal de première instance d'Oran a requis une peine de 3 ans de prison à l'encontre de quatre individus dont une femme âgée de 40 ans, son époux et sa frangine ayant, avec la complicité d'un bijoutier exerçant à Sig (Mascara), cambriolé l'habitation d'une juge résidant à Canastel, ont accaparé un lot de bijoux estimés à 4 millions de dinars.
La violence prend des ascensions multiformes. La femme est d'autant plus citée à plus d'un titre qu'elle constitue le centre des préoccupations majeures aussi bien des législateurs que des organisations en charge de la défense de sa cause. Elle est dans la majeure partie des cas victime d'une société ayant perdu ses repères. «La mondialisation en est la raison principale», expliquent des spécialistes, ces derniers tirant la sonnette d'alarme en soulignant qu'«en plus de la violence faite à la femme, celle-ci est charriée dans des affaires n'étant pas les siennes». La femme est tancée, agressée, tabassée et violentée pour le seul fait qu'elle soit femme, considérée démunie de ses droits et ne pouvant aucunement se défendre alors que la législation lui a consacré ses droits. Pour peu qu'elle se manifeste. En faisant l'objet de répudiation, les juges des affaires familiales ne badinent pas en condamnant son répudiant, pour avoir opté «pour le divorce arbitraire».
Ils ne badinent pas non plus en traitant des affaires liées aux kidnappings, séquestrations et viols. «Les mineurs sont considérés comme des enfants du procureur», dit-on dans le jargon local. Mais un fait saillant saute aux yeux, ces dizaines de femmes violentées ne se manifestent pas alors qu'elles subissent le calvaire!

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