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Tizi Ouzou

La rage sévit toujours

La rage tue encore dans notre pays. En 2018, 18 personnes sont décédées après avoir contracté cette maladie transmise par le biais depuis les animaux sauvages via les animaux domestiques. La même année, la wilaya de Tizi Ouzou a enregistré un mort, mais les médecins lancent, cette année, une véritable alerte car cette maladie risque de sévir à travers la wilaya dans les années à venir. Les chiffres font froid dans le dos. Tizi Ouzou a enregistré, cette année, plus de 7 000 cas de morsures par des animaux domestiques. Cette hausse des cas montre le degré d'exposition inquiétant des populations à cette maladie épidémique hautement mortelle.
Les médecins s'accordaient à dire que les pouvoirs publics doivent impérativement et en urgence mettre au point un plan de prévention face à cette maladie. Les causes de sa survenue sont très présentes dans le quotidien des citoyens. Les animaux domestiques sont la principale voie de transmission de cette dangereuse maladie. Cette catégorie d'animaux, essentiellement les chiens, est très exposé aux morsures des animaux sauvages qui portent le virus de la rage. Mais les autres animaux comme les chats, les équidés en contact permanent avec les humains sont aussi porteurs du virus. Comme première mesure que les médecins préconisent en toute urgence, l'ouverture de fourrières canines à travers la wilaya. C'est, considèrent-ils, le meilleur moyen d'isoler les animaux contaminés et d'éviter la transmission par morsures. En fait, la hausse vertigineuse des cas de morsures dans la wilaya trouve explication non pas dans le contact domestique seulement, mais une autre cause proche de celle-ci vient se greffer sans que les médecins ne la citent. Les décharges sauvages largement répandues à travers les routes, les villages et les quartiers sont un point de rencontre propice pour ces animaux sauvages et ceux domestiques. Les rejets des aliments jetés dans ces décharges attirent les deux catégories d'animaux. Ce qui favorise le contact, donc la morsure et ainsi la transmission du virus de l'animal sauvage vers l'animal domestique. Le comble est que la wilaya souffre justement de la prolifération des décharges sauvages. Les services concernés au niveau de la wilaya dénombraient, il y a quelques mois, près de 286 décharges sauvages parsemées à travers les routes, les villages et les quartiers des centres urbains. Ce qui donne à constater que la hausse vertigineuse du nombre de cas de morsures est due à la prolifération de ces lieux malpropres qui favorisent et accentuent le contact entre les animaux domestiques et ceux sauvages. Enfin, il devient clair que la lutte et la prévention de cette maladie mortelle nécessitent tout un plan d'action global. La fourrière canine ne suffira pas à isoler tous les animaux contaminés. Encore faudrait-il l'isoler avant qu'ils mordent les citoyens avec lesquels ils sont en contact.

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