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Les prix des affaires scolaires en hausse malgré la crise

La nouvelle saignée des parents

À l’approche de la rentrée scolaire, la cherté des prix du trousseau risque de pousser les chefs de famille à faire «l’impasse» sur le Mawlid.

Au temps du coronavirus et du lot de dépenses qui va avec, les Algériens s'apprêtent à faire face à deux échéances, considérées comme de dures épreuves pour la majorités des chefs de familles: la rentrée scolaire et la célébration du Mawlid Ennabawi (naissance du prophète Mohamed, (Qsssl). À Alger, les familles, chacune selon ses moyens, se sont «fait plumer», selon leurs termes, en raison de la nouvelle flambée des prix des articles scolaires et des ingrédients nécessaires pour la préparation des plats traditionnels cuisinés à l'occasion de la célébration de cette fête.
À l'approche de la rentrée scolaire, la cherté des prix du trousseau risque de les pousser à faire «l'impasse» sur la fête religieuse. C'est le constat fait hier, lors d'une virée effectuée au niveau de plusieurs librairies et marchés de la capitale.
À 72 heures seulement du retour en classe des élèves du primaire, (mercredi), les magasins, les supermarchés et les marchés populaires étaient pris d'assaut par les parents d'élèves afin de préparer le fameux trousseau scolaire. Un tour dans les espaces précités suffit pour se rendre compte que tous les articles sont disponibles, mais à des prix inabordables.
Le confort des cartables à roulettes se paye!
Les cartables à roulettes sont les articles scolaires les plus chers. Leur prix varie entre 2 800 et 5 200 DA! Cependant, leur cherté n'as pas découragé les ménages, du fait qu'ils sont confortables et résistants.
Les sacs à dos viennent en deuxième position. Ils sont cédés entre 900 et 4 500 DA, selon la qualité, le design et la marque. Pour une blouse rose pour les filles ou bleue, pour les garçons, il faudra dépenser jusqu'à 1 400 DA.
Les prix des cahiers basiques sont, en revanche, les moins chers. Face à cette flambée des prix, certains parents d'élèves se sont dit contraints de «recycler les articles scolaires de l'année dernière. Un stratagème utilisé par beaucoup, notamment concernant les cartables, du fait qu'ils sont jugés «utilisables». «L'année écoulée a été écourtée par des vacances forcées, et plusieurs articles scolaires peuvent être réutilisés», argumente un père de famille accompagné de ses trois filles.
Khabar 3adjel koulech batel! (alerte info, tout est gratuit!)...
L'approche de la rentrée scolaire et de la célébration du Mawlid Ennabawi, fait ressurgir les vendeurs à la sauvette. Ceux-ci osent proposer des fournitures scolaires et des pétards à la vente au vu et au su de la loi.
Ils improvisent des slogans pour attirer des clients et vendre. «Khabar 3adjel koulech batel! (alerte info, tout est gratuit: Ndlr)», en direction des pères de familles les plus démunis, en quête de bonnes affaires.
Les pères de familles temporisent pour l'achat des pétards
Il est l'un des slogans les plus utilisés par «ces petits malins». Ces derniers, notamment les vendeurs de pétards, ont une autre stratégie: se mettre à côté des vendeurs d'articles scolaires pour «faire les yeux doux» aux enfants. Si certains cèdent au diktat des chérubins, afin de les satisfaire et conserver la tradition, la majorité des chefs de familles rencontrés préfèrent temporiser avant d'acheter des pétards.
L'autre particularité de cette rentrée scolaire, c'est qu'elle intervient en pleine pandémie. En plus des cartables, des blouses, des cahiers et des stylos, qui doivent être disponibles, tous les enfants doivent porter cette année des masques. Chose qui a visiblement poussé les parents à en acheter en grandes quantités, pour faire quelques économies.
L'un d'eux nous a indiqué dans ce sens: «On doit tout prévoir. En plus de la cherté des articles scolaires, les dépenses liées à la conjoncture sanitaire sont lourdes. Elles s'élèvent à 600 DA par semaine et par personne (le prix du flacon de gel hydro-alcoolique qui tient une semaine et le prix des bavettes à changer quotidiennement.»
Cela, avant d'enchaîner: «Des dépenses importantes, mais nécessaires, car la vie de nos enfant est en jeu.»

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