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Alors que les professionnels de l’immobilier se disent «inquiets»

La location entre particuliers

Les prix pratiqués sont en baisse de près de 40%, affirment les professionnels du secteur.

L'activité de location saisonnière, notamment celle du parc immobilier situé dans les zones côtières appartenant à des particuliers, connaît une forte accélération. Ce redémarrage, qui intervient après plus de cinq mois, est réel. C'est en effet la ruée sur les locations saisonnières, proposées par des particuliers. Les réservations, qui étaient timides, depuis le début du confinement dans le pays, sont reparties à la hausse, au lendemain de l'annonce d'une prochaine réouverture des plages. Avant cela, et malgré la persistance de la crise sanitaire, l'interdiction des déplacements entre les wilayas, la fermeture des plages ainsi que la baisse des revenus, qui a frappé un grand nombre de ménages, cette activité avait ses «clients.»
«La reconquête des villas avec piscines des bungalows et des appartements à quelques minutes, à pied, du bord de mer, ne date pas d'aujourd'hui. La plupart de mes clients sont des familles qui ont le besoin de changer d'air après les longs mois de confinement», affirme un locataire, interrogé par L'Expression, qui a publié une annonce du genre sur les réseaux sociaux. Il y en a pour tous les prix et pour tous les goûts.
«Location vacances niveau de villa de standing F3 à Aïn Taya Surcouf, pieds dans l'eau, meublée, équipée (...) à
9 000 DA la nuitée». «Location appartement F3 dans une résidence à Aïn Taya à 4 minutes de la plage Surcouf (...) 9000 DA la nuitée»; «Loue appartement équipé et meublé avec une terrasse vue sur mer à Tipasa, Gouraya à 10 minutes, de la plage seulement (...) 14 950 DA la nuitée.» «Location villa à Tigzirt
18 millions pour 1 mois».
«Aïn Témouchent»: «Loue F3 à Ténès à 15 mn à pied de la plage.
Pour 3 jours: 3 500 DA la journée (...) pour 10 jours et plus: 2 500 DA par jour». «Location niveau de villa à Azeffoun. 4 000 DA la nuitée». «Location d'un F3 à Béni Haoua près de la mer». «Loue bungalow à El Beldj, Tipasa, pieds dans l'eau (...) 6 000 DA la nuitée, minimum 3 nuits.»
Ces annonces sont un échantillon de centaines d'autres qui foisonnent durant la saison estivale.
La demande de location saisonnière des appartements de particuliers existe, comme on peut le constater en parcourant les applications dédiées à ce type d'annonces, à l'instar de Bouita et Lkerya. Mais l'autre enseignement de notre enquête est que la demande dépasse l'offre. Il est actuellement presque impossible de réserver. Presque l'intégralité des logements proposés est en effet réservée, comme nous l'avons su après avoir contacté plusieurs propriétaires.
Du côté des professionnels du secteur, ce n'est pas le même topo. Deux propriétaires d'agences immobilières, l'une basée à Alger et l'autre à Tipasa, nous ont indiqué qu'ils «sont loin d'être à un niveau d'activité qui peut être comparé à un niveau normal».
Les deux intervenants n'ont pas caché leur inquiétude, «face à la baisse des prix dictés par «l'activité informelle», et «l'absence de touristes étrangers, à cause du maintien de la fermeture des frontières».
«Les prix pratiqués sont en baisse de près de 40%, comparativement à ceux pratiqués durant l'année dernière, affirment les deux propriétaire d'agences immobilières, qui n'ont pas manqué l'occasion de mettre en garde les vacanciers contre le risque d'être arnaqués par les particuliers, où d'être non indemnisés en cas de non-satisfaction.»
Donc, il ressort que la part du lion revient aux locataires particuliers. Les hôtels et autres établissements touristiques, les métiers du secteur, comme les guides, les travailleurs, restent saisonniers et demeurent fatalement impactés. Paradoxalement, ce sont eux qui sont «réglementés» et qui «faisaient rentrer de l'argent public». Mais ce sont eux «les grands perdants.»

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