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Objectifs de l’OMS pour éradiquer la rage

L’Algérie oeuvre à leur réalisation

Le pays peut se hisser en modèle à suivre au vu de ses potentialités.

L’Algérie est en mesure de réaliser les objectifs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en matière de lutte contre la rage, si la société s’investit dans la vaccination des chiens, a indiqué le directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, le docteur Djamel Fourar. Se prononçant en marge d’un workshop organisé du 12 au 17 octobre courant à Alger, en prévision de l’élaboration d’un plan national stratégique de lutte contre la rage, le docteur Fourar a fait savoir que cette maladie contagieuse cause la mort de quelque 15, voire 20 personnes annuellement. Il a précisé que près de 120 000 individus ont été victimes de morsures, souvent de chiens (64%) et de chats (23 %).
Regroupant des cadres des ministères de la Santé, de l’Environnement et de l’Agriculture, aux côtés d’experts de l’Alliance mondiale pour la lutte contre la rage (Global alliance for Rabies control -Garc), ainsi que des représentants de l’OMS en Algérie, de l’Institut Pasteur et de l’Institut national de santé publique (Insp), cet atelier vise essentiellement l’élaboration d’un plan national stratégique de lutte contre la rage en Algérie.
Rappelant les objectifs de la Garc à l’instar de la généralisation des connaissances, la proposition d’une plate-forme multi-sectorielle et l’atteinte de zéro cas à l’horizon 2030, le représentant de la Garc, le docteur Terence Scott, a estimé que « l’Algérie est en mesure de se hisser en modèle à suivre dans la lutte contre la rage en Afrique au vu du potentiel qu’elle recèle ».
Le consultant a mis l’accent également sur l’impératif de renforcer les textes réglementaires et consolider la prévention entre les parties prenantes tout en rendant accessibles les vaccins destinés aux animaux. Le Docteur Bla François Nguessan, représentant de l’OMS en Algérie, a, de son côté, fait état de quelque 60 000 cas de rage dans le monde, majoritairement des enfants de moins de 15 ans, notamment en Afrique et en Asie, mettant l’accent sur le rôle de la prévention, la sensibilisation et le recours à la vaccination.
Malgré les recommandations de l’OMS, la rage n’est toujours pas prise au sérieux dans de nombreux pays quand bien même elle représente un lourd fardeau pour la santé publique dans plusieurs d’entre eux, a-t-il soutenu. Dans son intervention à cette occasion, la doctoresse Amel Boughoufala, de l’Institut national de la santé publique, a évoqué, quant à elle, les régions les plus exposées à la rage en Algérie, citant les régions steppiques sans exclure le reste des régions du pays, indiquant que la rage revient à l’Etat à quelque 700 millions/Da par an.
Pour sa part, la doctoresse Ouali, représentante du ministère de l’Agriculture, a passé en revue les différentes procédures prises par la tutelle à l’instar de la vaccination gracieuse en masse des animaux, la surveillance des animaux errants et la sensibilisation des citoyens à la lutte contre la rage.

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