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In cha’allah ya Zeghmati!

Belgacem Zeghmati, le ministre de la Justice, garde des Seaux, a donné sans trop le vouloir, un cours de théologie à l’entourage du responsable, qui a donné une réponse évasive au ministre qui lui a demandé quand l’opération, pilotée depuis le sud du pays, aura lieu. Pour toute réponse, le vieux responsable a emprunté la voie la plus courte et la plus répandue dans le monde musulman : « Ce sera fait, Incha Allah ! ». C’est alors que le ministre cracha sa légendaire grimace et rétorqua illico presto : « In cha Allah n’est pas une réponse, monsieur le directeur général. C’est oui ou c’est non ! ». Le directeur général a vite compris ce que voulait Zeghmati, qui ne veut pas encore se débarrasser de sa carapace de « procureur général », dont la qualité première est le pragmatisme ! Voilà une des nombreuses facettes des répliques du ministre qui a été, on ne peut plus clair et surtout direct. Ce qui est surprenant, c’est que les deux responsables se connaissent depuis longtemps et plus surprenant encore, c’est que l’un n’ait pas compris l’autre au quart de tour. Supposons que le ministre ait posé une sensible question relative à l’évasion d’un détenu, nous verrions mal le responsable répondre : « Il n’y en aura pas, incha Allah ! ». Alors là, connaissant fort bien l’enfant de Fouka (Tipasa), nous assisterions à un Zeghmati qui entrerait dans une ire incontrôlée, et pour cause ! En matière de surveillance des détenus, par exemple, tout le monde de la justice est concerné, sauf Allah, du fait même que la surveillance et la vigilance relèvent exclusivement de l’humain ! Voilà, c’est dit et que les autres responsables le prennent pour argent comptant... Incha Allah !

De Quoi j'me Mêle

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