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Historique, vraiment

Aux non-initiés
Le premier historique procès relatif au montage automobile et au détournement de fonds de la semaine dernière, a été suivi par tout le peuple algérien, avec un engouement sans égal. Hélas, pour de nombreuses personnes qui n’ont aucune culture des juridictions, il y a eu des commentaires inélégants du genre : « Pourquoi le procureur n’a pas demandé la peine de mort ? Qu’est-ce que c’est que ces vingt ans, demandés par le ministère public ? Ou encore : l’ex-wali de Boumerdès a été condamnée à cinq ans d’emprisonnement ferme ! Pourquoi est-elle rentrée chez elle ? » Simple : nous allons répondre le plus simplement : pour la première interrogation, pour prononcer le peine capitale, encore faudrait-il que la loi l’évoque. Secundo, pour ce qui est des vingt ans, c’est le maximum prévu par la loi. Enfin, l’ex-wali de Boumerdès, elle n’irait en prison qu’en cas de la confirmation du jugement par la cour d’Alger sise au « Ruisseau », parce que durant l’instruction, elle a bénéficié de la liberté provisoire et donc, a comparu devant le tribunal de Sidi M’hamed-Alger en qualité d’inculpée libre.

Historique, vraiment
Depuis exactement une dizaine de jours, les Algériens n’arrivent pas à croire leurs yeux pour l’historique et dramatique spectacle offert par notre vaillante justice, celle que les Algériens aiment. D’ex - hauts responsables décideurs et de grands hommes d’affaires comparaissent pour rendre compte de leurs avérées, louches et sombres activités où la corruption est le dieu et la tentation, son prophète. Depuis la première heure du premier jour du procès, la vérité apparaissait, là, toute nue, que les inculpés, détenus ou pas, existaient bel et bien ! La veille de l’historique et inédit procès, Belgacem Zeghmati, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, était intervenu pour annoncer au peuple algérien de grosses surprises, notamment le très bon comportement du juge du siège algérien qui
démontrera sa compétence et son courage ! Les faits lui ont donné raison pour le moment. Les débats étaient si nets, que pas le moindre incident n’est venu assombrir le clair tableau. L’assistance, elle, était le premier jour, un peu dépassée par les évènements, pour retrouver son calme par la suite. Le service d’ordre était au point. Il était poli, vigilant, courtois, disponible et, quand il le fallait, ferme. Le jeune et dynamique duo de chefs de la cour d’Alger, supervisait, depuis le siège sis sur l’Esplanade « Emiliano Zapata » du Ruisseau, le déroulement de toutes les journées du procès. Le seul point noir noté dans cet historique procès, restera le boycott des robes noires qui ont estimé, que les conditions d’un procès régulier, n’étaient pas réunies. Une autre surprise est aussi à signaler ; elle concerne la sage décision de certains détenus à se présenter à la barre, en l’absence de leurs conseils. C’était une véritable prouesse à louer car seul le courage peut pousser à la vérité. Et la vérité se situe dans les multiples et graves déclarations des inculpés que personne n’a poussé à faire de telles et enfonçantes déclarations qui ont valu leur pesant d’or, durant la courte mise en examen du juge unique du tribunal de Sidi M’hamed-Alger. 

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